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La sécurité le long des voies navigables

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 273 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 25/01/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Depuis l’accident qui s’est produit à Engis (disparition de deux filles), la question se pose concernant la sécurité le long des voies navigables.

    Une solution pourrait consister à poser aux endroits où le risque est le plus grand, des garde-corps sur les quais.

    Un programme de sécurisation des voies d’eau est-il en cours de préparation ?

    Dans l’affirmative, où en sommes-nous en ce qui concerne la mise en chantier ?

    Peut-on estimer le coût global d’une sécurisation très large des voies d’eau ?
  • Réponse du 03/02/2011
    • de LUTGEN Benoît

    La question de la sécurité le long des voies navigables a toujours été prise en compte par la Direction générale de la Mobilité et des Voies hydrauliques.

    Les voies d’eau ouvertes à la navigation représentent 451 kilomètres, soit plus de 900 kilomètres de berges. Il n’est donc pas envisageable d’installer des garde-corps systématiquement.

    Au fil du temps, les chemins de halage et de contre-halage ont vu leur fonction s’élargir aux promenades piétonnes et cyclistes, notamment via le réseau RAVeL. Afin de minimiser les risques de chute dans les cours d’eau, ma politique suivie en la matière est la suivante :
    - des garde-corps sont placés dans les zones urbaines fréquentées par un public important (traversée de Liège, Huy, Namur, Dinant sur la Meuse, Charleroi sur la Sambre, Tournai sur l’Escaut, …) ;
    - des garde-corps ou des glissières de sécurité sont placés en bord de voie d’eau :
    *lorsqu’une voie d’accès au chemin de halage débouche perpendiculairement à la rivière ou au canal,
    * lorsqu’une discontinuité dans le tracé du chemin présente un risque (présence d’une rampe de mise à l’eau, d’un escalier, d’un virage brusque, …),
    * lorsque, en dehors des zones urbaines, le halage fait partie du réseau RAVeL et qu’il présente un passage étroit combiné à une hauteur importante de mur de quai ;

    - les zones portuaires, les zones d’accostage et de stationnement des bateaux ne sont jamais pourvues de garde-corps. La présence de garde-corps à ces endroits constituerait un danger pour l’embarquement et le débarquement de personnes sur ces bateaux ; celles-ci devraient, dans ce cas, escalader les garde-corps ; de plus, les garde-corps rendraient difficiles voire impossibles le chargement et le déchargement de certains types de marchandises.