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Le chantier de Cheratte-Herstal

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 274 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 25/01/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le chantier de Cheratte-Herstal a largement été communiqué dans la presse.

    En effet, il avait causé pendant des jours successifs des files de voitures allant de Cheratte-Herstal jusqu’à Battice, provoquant sur l’autoroute des heures d’attente de l’ordre de 1,5 à 2 heures.

    La voirie parallèle à l’autoroute, la R.N. 3 était également saturée.

    Les heures d’attente provoquent une perte économique relativement importante. Chaque heure qu’un chauffeur de poids lourd passe derrière son volant coûte au patron.

    Il est évident qu’on ne peut pas organiser un chantier sans que cela n’ait un impact sur le trafic habituel. Mais peut-on réduire cet impact ?

    S’il y avait une gestion du chantier, y avait-il aussi une gestion du trafic qui, malgré le chantier, doit pouvoir continuer à circuler ?

    Y a-t-il un moyen de raccourcir la durée d’un tel chantier sur une des autoroutes les plus fréquentées de la Région wallonne ? Par exemple, en réalisant le chantier par du travail en équipe ?

    Quel en serait le coût supplémentaire ?
  • Réponse du 14/02/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Le chantier de Cheratte a consisté à réaliser des réparations à la fois urgente et relativement conséquentes du revêtement via la pose de tarmac à chaud. Ce chantier était rendu obligatoire afin de garantir des conditions de circulation satisfaisantes et sécurisées pour les usagers de la route.

    Ce chantier a fait l’objet d’une importante concertation entre la DGO1, la Police des autoroutes, le Centre Perex et les différents médias et ce afin de s’assurer d’une diffusion maximale de l’information.

    Le maximum a été fait afin de réduire les nuisances pour les automobilistes. J'informe l'honorable membre à ce propos que le chantier a été réalisé 24h/24 et également pendant le week-end. Ce chantier a donc débuté vendredi matin et s’est terminé le mardi matin, ce qui est un laps de temps particulièrement court.

    Bien évidemment, certaines phases du chantier ont nécessité de rabattre le trafic sur une bande de circulation, ce qui a engendré des difficultés de circulation. La situation de ce chantier était d’autant plus compliquée qu’il n’existe pas d’alternative évidente au franchissement de la Meuse.

    Ce chantier est l’illustration d’une des mesures que j’ai mises en place dans le cadre du Plan Routes, à savoir l’accélération des chantiers ayant un impact négatif prononcé sur la circulation. Dans ce cadre, les chantiers peuvent être poursuivis la nuit et le week-end. De plus, limiter un chantier dans le temps signifie également limiter le risque d’accidents. La sécurité routière en est donc renforcée.