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Les dégâts d'hiver

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 276 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 25/01/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    L’hiver 2010-2011 a manifestement causé beaucoup de dégâts au réseau routier et autoroutier.

    Partout où, avant l’hiver, la couche d’usure présentait des fissures, l’eau a pu pénétrer dans le corps de la route et le gel a fait son travail.

    Cela se traduit dans le meilleur des cas par des fissures encore plus importantes. Dans le pire des cas, cela se traduit par une dégradation importante posant même des risques sur le plan de la sécurité routière.

    Peut-on estimer le coût que nécessitera l’entretien des dégâts provoqués par l’hiver 2010-2011 ?

    En d’autres termes, est-il possible d’estimer l’économie budgétaire qu’on aurait pu faire si les couches d’usure avaient été remplacées en temps utile ?

    On nous dit que l’état des routes dégrade plus vite si on épand du sel. Le sel aura pour effet que l’eau ne gèle pas, qu’elle pénètre alors dans les fissures dans lesquelles, au bout de certaines heures, elle gèlera quand même provoquant la fissuration, voire l’éclatement de la couche d’usure avant de pénétrer encore plus profondément dans les fondations.

    Y a-t-il des études qui démontrent l’effet du sel sur l’état du réseau routier ? Que disent-elles ?
  • Réponse du 14/02/2011
    • de LUTGEN Benoît

    En ce qui concerne le coût des réparations des dégâts de l’hiver 2010-2011, je ne dispose pas encore de données à ce propos, d’autant que la période hivernale ne se termine qu’au 15 avril. D’ici là, les conditions climatiques plus clémentes que nous avons connues au cours du mois de janvier et début février pourraient laisser la place à de nouvelles périodes hivernales plus dures. Ce n’est qu’une fois celles-ci passées qu’un bilan définitif pourra être dressé.

    Comme j'ai eu l'occasion de le développer lors d’une séance de commission précédente, le fondant utilisé aujourd’hui, constitué sur base de chlorure de sodium, demeure la solution la plus efficiente.

    Par ailleurs, je puis indiquer que, sur l’exercice budgétaire 2010, les moyens d’action dévolus au réseau routier et autoroutier (programmes 13.02 et 13.03) ont été consommés quasi intégralement, à hauteur de 99,91 %.