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Les récentes protestations au sein du TEC Verviers

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 492 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 28/01/2011
    • de SENESAEL Daniel
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Les chauffeurs des TEC Liège-Verviers ont organisé récemment une action de protestation en raison de l’absence et le manque de toilettes pour les agents du réseau. Ce mouvement de protestation risque de s’étendre si aucune solution n’est trouvée.

    En effet, le manque ou parfois carrément l’absence de toilettes sur le réseau pose des problèmes au personnel depuis des années et encore plus depuis l’arrivée du personnel féminin.

    Quelles sont les réactions de Monsieur le Ministre face à ces revendications?

    Des solutions ont-elles été trouvées dans certaines régions? Si oui, lesquelles?

    Peut-on envisager le lancement d’une concertation avec les communes afin de mettre à disposition des toilettes pour les chauffeurs des TEC ou de permettre l’installation de toilettes mobiles?
  • Réponse du 03/03/2011
    • de HENRY Philippe

    Comme tout travailleur, les chauffeurs d'autobus ont évidemment droit à disposer de sanitaires.

    Or, vu leur métier itinérant, il n'est pas possible de mettre à leur disposition des toilettes en permanence. De plus, pour des raisons de sécurité (de la clientèle et du personnel) et de respect des horaires, il n'est pas souhaitable que le chauffeur quitte son poste de conduite « en ligne », en laissant la clientèle seule dans le véhicule.

    Les toilettes doivent donc être installées aux terminus, en plus des sanitaires prévus dans les dépôts de bus.

    Aux terminus « centre-ville », une toilette peut être accessible pour un nombre maximum de chauffeurs. Toutefois, pour des raisons principalement d'impact visuel, les communes demandent de limiter au strict minimum (battement régulateur) le stationnement d'autobus au centre-ville. Ce temps minime ne permet souvent pas au chauffeur de se rendre aux toilettes. Par ailleurs, l'autorisation d'ériger des commodités à usage des chauffeurs en plein centre ville est rarement octroyée. Il reste donc comme solution des accords avec des commerces riverains.

    Aux terminus « banlieue », les chauffeurs disposent habituellement de plus de temps. Néanmoins, les problèmes rencontrés sont, hormis le plus grand nombre de toilettes à installer (cfr supra), la possibilité de raccordement aux réseaux (eau, égouttage, électricité) et l'obtention des autorisations. Lorsque les raccordements ne sont pas possibles, la mise en place de toilettes « autonomes » (cabines de chantier) est possible.