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La philosophie du "just in time"

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 192 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 11/02/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Interrogé sur le coût de l’interdiction de circulation des poids lourds pendant les jours difficiles cet hiver, le collègue de Monsieur le Ministre me renvoie vers lui.

    Je lui posais la question de savoir ce qu’a coûté cette mesure aux entreprises en général, et aux entreprises du secteur logistique et transport en particulier.

    En effet, pendant les heures d’interdiction, le chauffeur restait bloqué derrière son volant. Qui prend à sa charge le coût de ces heures d’arrêt ? Qui va dédommager les transporteurs ?

    Y a-t-il eu beaucoup de livraisons avec un énorme retard ? Question d’autant plus pertinente que bon nombre d’entreprises fonctionnent selon la philosophie du « just in time ».

    Ne faut-il pas mener avec l’industrie une réflexion sur cette philosophie, sachant que le « just in time » pourra non seulement être mis en question lorsque le réseau des routes est saturé mais aussi – comme nous venons de le voir – pendant des jours où la circulation des poids lourds est difficile.

    Le Ministre Lutgen nous informe que vous auriez prévu des aides aux entreprises victimes des intempéries hivernales du mois dernier. Est-ce que le secteur de la logistique et du transport en font partie ?
  • Réponse du 26/04/2011
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Suite aux conditions climatiques exceptionnelles qui ont eu des conséquences négatives sur les activités des entreprises wallonnes, la SOWALFIN a été autorisée à élargir le dispositif des mesures anti-crise.

    Ces mesures, visant initialement le soutien des entreprises wallonnes dans le cadre de leur financement bancaire à la suite des difficultés économiques et structurelles causées par la crise, vont ainsi être étendues aux entreprises victimes des intempéries et qui font partie des secteurs éligibles au regard du décret du 11 mars 2004 relatif aux incitants régionaux en faveur des PME.

    Une explication desdites mesures figure ci-dessous:
    - possibilité octroyée aux Invests d'intervenir, sur base d'une analyse du dossier, de manière court terme. Cette intervention pourra être de maximum 1 million d'euros avec une garantie de la SOWALFIN à hauteur de maximum 50 % et un plafond de 500 000 euros ;
    - possibilité octroyée aux Invests d'augmenter leur plafond d'intervention de 50 à 75 % dans le cadre de prêt visant à financer le fonds de roulement;
    - adaptation des modalités de la garantie SOWALFIN. La SOWALFIN a maintenant la possibilité de garantir des lignes de crédit bancaires court terme existantes à concurrence de maximum 50 %.