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La présence de DDT dans les logements

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 346 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 01/03/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Le DDT est en principe interdit depuis des années déjà. Suite à l’interdiction, on a pu constater que le problème disparaissait progressivement.

    Actuellement, le DDT fait réapparition dans les logements. Lors d’un checking de logements sous l’angle de vue de la santé de l’occupant, on retrouve à nouveau cette substance chimique hautement toxique.

    Selon certaines hypothèses, la réapparition est liée au fait que les ménages importent des produits domestiques moins chers, souvent produits en Europe de l’Est. Les ménages achètent souvent, sans savoir qu’il y a une contamination quelconque.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il ces faits?

    La problématique lui est-elle connue ?

    Dans l’affirmative, que faire pour faire à nouveau disparaître le DDT ?
  • Réponse du 14/03/2011
    • de NOLLET Jean-Marc

    Tout aussi interpellant soit-il, je dois reconnaître que le problème que l'honorable membre dénonce sort du champ de compétence de la politique du logement et, en particulier, de la lutte contre l'insalubrité.

    Je me permets de rappeler que l'article 3 du Code wallon -qui définit les critères minimaux de salubrité- limite mon périmètre d'intervention aux «caractéristiques intrinsèques du logement qui nuisent à la santé des occupants ». Au-delà de l'aspect purement réglementaire, je dois attirer à nouveau l'attention sur le fait les critères minimaux de salubrité s'inscrivent au sein de dispositifs particuliers (enquêtes de salubrité et permis de location) qui contiennent leurs propres limites. Pour prendre un simple exemple, on peut difficilement envisager qu'un enquêteur en matière de salubrité en vienne à analyser la composition des produits domestiques qui sont en la possession d'un ménage.

    Par contre, on pourrait envisager que les Services d'Analyse en Milieu intérieur (SAMI) puissent intervenir si un ménage présente une pathologie en lien avec le DDT. A l'initiative de ma collègue Eliane Tillieux, le Gouvernement a d'ailleurs annoncé récemment qu'un budget de 750 000 euros sur 3 ans allait être débloqué pour lutte contre les pollutions intérieures (http://www.wallonie.be/fr/actualites/la-chasse-aux-moisissures-acariens-colles-et-solvants.html).