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Les statistiques du Forem vis-à-vis des demandeurs d'allocations et stages d'attente des demandeurs d'emploi inoccupés de la population active totale et de la population en âge de travailler

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 555 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 01/03/2011
    • de EERDEKENS Claude
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Le Forem assure la publication mensuelle de ces statistiques pour l'ensemble du territoire wallon et pour chacune des communes en particulier.

    Le Forem le fait pour l'ensemble des personnes concernées, mais en réalisant des statistiques par sexe et par tranches d'âge.

    Très curieusement, le chiffre de la population active totale et de la population en âge de travailler a évolué généralement à la hausse de janvier 2007 à janvier 2008.

    Toutefois, ces chiffres n'ont plus évolué de janvier 2008 à janvier 2011, comme si, sur une période de référence de trois ans, la population de chaque commune était restée stable et n'avait pas évolué, généralement à la hausse et parfois de façon plus rare à la baisse.

    L'absence de mise à jour annuelle de ces statistiques a pour effet d'aggraver le pourcentage des demandeurs d'emploi inoccupés ou des demandeurs d'allocations et stages d'attente.

    Pour quelles raisons ne met-on pas plus rapidement à jour, commune par commune, le chiffre de la population active totale et de la population en âge de travailler en se basant sur l'évolution annuelle des chiffres de la population de chaque commune.
  • Réponse du 06/04/2011 | Annexe [PDF]
    • de ANTOINE André

    La population active est différente de la population en âge de travailler qui est, elle, facilement évaluable avec le registre national et la tranche d'âge de 15 ou 18 ans à 65 ans.

    La population active est en fait un sous-ensemble de la population en âge de travailler et elle doit être estimée au travers de différentes sources de données nationales et des pays limitrophes.

    Le Forem n'estime donc pas cette donnée, fruit de consensus, mais utilise les dernières données disponibles délivrées par l'IWEPS/Steeunpunt.

    L'exercice est délégué aujourd'hui au Steeunpunt WSE pour les trois régions du pays (un accord sur les modes de calcul à cet égard a été convenu entre l'IWEPS et le Steeunpunt ).

    La population active « occupée » et « inoccupée » comprend toutes les personnes qui résident dans le territoire de référence et qui travaillent soit dans le territoire, soit à l'extérieur ou qui sont sans emploi et à la recherche d'un emploi. Ceci représente donc l'offre de travail de la part des travailleurs.

    En synthèse, deux méthodes existent en Belgique: l'une au départ de l'enquête permanente sur les forces de travail (EFT du SPF Economie, ... ), l'autre au départ des données administratives.

    * Avec l'estimation EFT, les standards du BIT en vue de comparaisons internationales dans PUE sont bien respectés, mais il s'agit d'une enquête sur un échantillon. Les erreurs d'échantillonnage, les biais d'interprétation liés aux non-réponses, les erreurs de mesure, la difficulté de désagréger en-dessous du niveau provincial rendent souvent impossibles (invalides) les estimations sous-régionales (1). Pour cette raison, nous n'utilisons pas cette estimation, car il convient d'avoir des taux communaux.
    * L'estimation de la population active était portée auparavant par le SPF Emploi et réalisée au départ des données administratives. Actuellement, c'est le Steeunpunt WSE qui réalise l'estimation administrative. \ci, c'est l'ensemble de la population qui est couvert et, hormis les difficultés inhérentes aux différents modes de «data-management », l'évaluation est plus précise que sur échantillon. On peut travailler au niveau communal et, en ré-agrégeant selon les découpes territoriales souhaitées, on peut produire des comparaisons robustes.

    Les sources administratives sont toutefois versatiles et nombreuses (INAMI, INASTI, ONSS et ONSS APL, données étrangères). Elles nécessitent des accords entre régions dans la manière d'estimer les volumes. Voir tableau, en annexe.



    (1) Ainsi, les évolutions du chômage EFT à Bruxelles dépendent parfois plus du panel interrogé que des réalités de terrain.