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Les nécessaires mesures à prendre sur "l'autoroute des betteraves"

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 371 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 01/03/2011
    • de DUPRIEZ Patrick
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Depuis quelques années déjà, les nuisances liées au transport notamment des betteraves sur la R.N. 912, préoccupent les riverains de La Bruyère et les autorités publiques.

    J'interrogeais Monsieur le Ministre en mars 2010 sur les mesures qu'il envisageait afin d’améliorer la situation et l'invitais notamment, à envisager une éventuelle déviation du trafic des transporteurs betteraviers par l’échangeur autoroutier.

    Monsieur le Ministre m'avait répondu avoir demandé que « ses services se concertent avec les responsables de la râperie et les différentes autorités communales touchées par cette problématique pour mener une campagne d'information préalable auprès des différents transporteurs concernés ».

    Presqu’un an plus tard, les problèmes de bruit, de vibrations, d’insécurité, de dégradation des routes (dès lors dangereuses et bruyantes) et de vitesse ont pris une telle ampleur sur la R.N. 912 entre Bovesse et Saint-Denis, toute l’année désormais, que les riverains se sont mobilisés pour signifier leur « ras le bol collectif ».

    La délivrance par l’administration, le 30 décembre 2010, d’un nouveau permis pour la râperie a d’ailleurs amené les autorités communales de La Bruyère à rassembler leurs concitoyens en bloquant le trafic le vendredi 4 février.

    Je me permets dès lors d'interroger à nouveau Monsieur le Ministre.

    Où en sont les travaux de renouvellement du revêtement et les aménagements de sécurisation de la R.N. 912 ?

    Une concertation avec les autorités communales, d’une part, et les riverains, d’autre part, a-t-elle eu lieu, notamment au sujet d’aménagements qui réduiraient la vitesse tant à Saint-Denis qu’à Bovesse et favoriseraient les modes doux de déplacements le long de cet axe (passage piétons à proximité de la gare, trottoirs, pistes cyclables) ?

    Une concertation avec la commune d'Eghezée, d’une part, et avec la râperie, d’autre part, a-t-elle eu lieu pour imposer aux transporteurs un contournement de ces villages?

    Quelles conclusions Monsieur le Ministre en titre-t-il et dans quelle mesure envisage-t-il de mettre en oeuvre une limitation de la circulation des poids lourds sur certains tronçons de la R.N. 912 ?

    Quelles réponses Monsieur le Ministre a-t-il données aux citoyens et aux autorités communales de La Bruyère qui ont dû l'interpeller notamment par courrier?
  • Réponse du 21/03/2011
    • de LUTGEN Benoît

    L’essentiel de cette problématique a été parcouru lors de la séance de Commission du 14 février 2011 à l’occasion d’une question orale de M. Prevot, Député wallon.

    Néanmoins, je rappelle les différents éléments les plus importants :

    A ma demande, la Direction générale des Routes a préparé le dossier de rénovation et de sécurisation de la N912. J’ai marqué récemment mon accord sur l’engagement budgétaire de ce dossier.

    La concertation que j’avais demandée entre les différentes autorités communales, la Direction générale des Routes et la Direction de la râperie en vue de diminuer l’impact du trafic sur des sections évitables a bien eu lieu.

    Elle n’a malheureusement pas été suivie d’effet dans le cadre du permis d’exploiter récemment accordé à la râperie. Pour le surplus de sa question, j'invite l'honorable membre à interroger mon collègue le Ministre Henry qui exerce la tutelle sur les décisions d’octroi de permis d’urbanisme et d’environnement.