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La R.N. 68 entre Malmédy et Eupen

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 383 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 04/03/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Vu l’état de la route, une intervention s’impose.

    L’état est tel qu’on peut encore sauver les fondations à condition de remplacer la couche d’usure sur des tronçons importants.

    C’est un type d’investissement dans l’entretien dont le coût s’élève à +/- 50.000 euros par kilomètre.

    Si aucune intervention de cette nature n’est faite, le risque existe de devoir réparer dans quelques années les routes jusque dans les fondations – ce qui nécessitera un coût de 750.000 euros à 1 million d'euros par kilomètre.

    Selon mon analyse, il vaut mieux investir 1 million d'euros pour remplacer 20 km de couche d’usure et de sauver ainsi une route pour les 15 prochaines années que d’investir actuellement 1 million d'euros dans un kilomètre, ce qui aura pour effet que dans trois à quatre années, on devra investir 20 millions d'euros pour réparer les 20 km qu’on aurait pu encore sauver maintenant avec un vingtième du montant.

    Priorité donc au remplacement de couches d’usures là où les fondations sont encore dans un état correct. C’est le seul moyen de ne pas perdre la course contre la montre (les routes qui dégradent plus vite qu’on ne peut le remettre en état).

    La R.N. 68 figure-t-elle parmi les priorités de Monsieur le Ministre ? Partage-t-il mon analyse ?
  • Réponse du 25/03/2011
    • de LUTGEN Benoît

    La RN 68 entre Malmedy et Eupen est constituée de tronçons dont l'état varie fortement. Certains doivent faire l’objet de rénovations rapidement alors que pour d’autres la réhabilitation peut être programmée à plus long terme.

    Un tronçon vient d’être réhabilité avant l’hiver (Belle-Croix-Drossart) tandis que d’autres pourront l’être à partir du printemps, en fonction des conditions climatiques.

    Pour le reste, je me réfère aux discussions que nous avons eues lors de la Commission du parlement du 28 février dernier.