à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Sur le plan européen, on a tendance à investir entre 1.5 et 2 % de la valeur patrimoniale du réseau routier dans l’entretien des routes.
Selon la Cour des Comptes, qui a critiqué l’action du prédécesseur de Monsieur le Ministre, le taux d’investissement dans l’entretien ne dépasserait pas les 0.4 % de ladite valeur patrimoniale.
D’où la nécessite d’augmenter de façon sensible les moyens d’action en la matière.
Si le montant d’entretien doit être augmenté jusqu’à 2 %, la question se pose de savoir si, dans ce cas, l’on entend par « entretien » exclusivement l’entretien ordinaire ou si l’on entend par « entretien » à la fois l’entretien ordinaire et l'entretien extraordinaire ?
Dans la seconde hypothèse, cela équivaut à ce que la Région wallonne passe une fois tous les demi-siècles sur chaque kilomètre, ce qui serait évidemment beaucoup trop peu.
S’il s’agit exclusivement de l’entretien ordinaire, il faudra savoir s’il s’agit de 2 % par rapport à la valeur patrimoniale des routes dans leur état actuel ou à l’état neuf.
Puis-je donc demander à Monsieur le Ministre de nous chiffrer cette valeur patrimoniale, afin que nous puissions déterminer le montant qu’il faudrait idéalement réserver à l’entretien dudit réseau ?
Réponse du 29/03/2011
de LUTGEN Benoît
Il a été répondu à ces questions lors de la séance de la Commission du Parlement wallon en date du 28 février 2011.
Pour rappel, les montants donnés correspondent à la valeur du réseau à neuf et incluent les montants alloués à l'entretien extraordinaire.