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Le recensement des animaux sauvages tués sur les routes wallonnes

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 464 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 11/04/2011
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO) a mené une campagne d’inventorisation des victimes du trafic routier parmi la faune sauvage, s’étalant d’avril 2010 à mars 2011. Il s’agissait d’analyser cette cause de mortalité, d’établir des corrélations entre les espèces victimes et les lieux précis des collisions, de dégager des axes particulièrement meurtriers et de proposer des solutions.

    Une fois les points noirs localisés, des actions sur le terrain devraient être mises en place afin de limiter le plus possible les accidents, notamment par des plantations ou par l’installation de systèmes de sécurité.

    Je suis allée sur le site www.protectiondesoiseaux.be où ne figure encore aucun résultat. Monsieur le Ministre dispose-t-il de données précises qu'il pourrait me transmettre ?

    Dans la négative, quand peut-on espérer disposer des résultats de cette enquête ?

    Monsieur le Ministre a-t-il déjà déterminé en collaboration avec la LRBPO différentes actions à mettre en place pour réduire ces accidents ?

    Il est question de plantations et d’installations de systèmes de sécurité. Peut-il m’apporter davantage de précisions sur ces actions ? Le coût a-t-il été déterminé ? Quelle sera la part de subsides octroyés par la Région wallonne ?

    Quel est l’agenda de ces actions ?
  • Réponse du 29/04/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Comme l'honorable membre le mentionne, il s’agit d’une campagne organisée par la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO), et non par mes services. Je ne dispose pas, pour le moment, des données précises d’autant que la LRBPO a décidé de prolonger cette campagne jusqu’aux grandes vacances.

    Cet inventaire met en évidence quelques axes « noirs » mais la LRBPO dit devoir encore en faire une analyse afin de déterminer s’il n’y a pas un biais d’échantillonnage lié à la répartition des observateurs.