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La garantie de douze ans

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 476 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 26/04/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Lors d’une réponse à une question parlementaire, Monsieur le Ministre évoquait qu’à l’avenir les chantiers routiers allaient être accordés moyennant obligation de l’entrepreneur de garantir pendant 12 ans l’entretien des routes.

    Si pour bien faire, on doit partir de l’hypothèse qu’il faut chaque année 2 % de la valeur patrimoniale pour assurer un entretien correct, tout projet ne coûtera plus 100 % mais 124 %, soit entre 940.000 et 1.240.000 euros par km (contrairement à un montant de 750.000 à 1.000.000 euros/km).

    Il est donc évident qu’il faudra prévoir davantage de budgets pour remettre en état notre réseau routier.

    A l’inverse, à budget constant, on mettra bien plus de temps pour remettre en état les routes.

    Quel est le montant en plus que nous devrons prévoir pour financer la garantie demandée ? Et comment trouver ce montant à un moment où nous n’avons même pas les montants nécessaires pour financer l’entretien tout court ?
  • Réponse du 16/05/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Il en va d’une route comme d’une maison ou de tout autre bien auquel on s’attache à donner une longue vie.

    Mieux on l’entretient dans sa jeunesse, quitte à payer un peu plus cher, plus elle vivra longtemps. Au bout du compte, elle aura coûté moins cher.

    C’est le choix que je porte pour les routes wallonnes au travers du Plan Routes que j’ai initié. La B.E.I. a reconnu la pertinence de ces choix et a décidé de financer la réhabilitation en profondeur du réseau structurant wallon. Le prolongement de la durée de garantie des chantiers de 3 à 5 ans, et à 10 ans dans le renouvellement complet de certaines routes, s’inscrit parfaitement dans cette logique.