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L'atterrissage d'urgence d'un F-16 néerlandais à l'aéroport de Charleroi

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 647 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 29/04/2011
    • de ZRIHEN Olga
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    L'atterrissage d'urgence d'un avion F-16 néerlandais sur la piste de l'aéroport de Charleroi dans la matinée du vendredi 8 avril 2011 a entraîné la fermeture de l'aéroport. En cause, des débris issus de l'avion encombrant 300 mètres de la piste, cet avion ayant connu des problèmes de train d'atterrissage.

    Des perturbations ont été causées dans les horaires des vols prévus ce jour-là et, exceptionnellement, l'aéroport est resté ouvert au-delà de 23 heures.

    Il faut souligner qu'il n'y a eu aucune victime et que les services de secours semblent avoir fonctionné parfaitement.

    Quels enseignements peuvent-ils être tirés de cet événement ?

    Le bilan du déroulement des opérations de secours a-t-il été dressé ?

    Par ailleurs, comment sont répartis les coûts ayant découlé de l'interruption du trafic ? A qui incombent-ils ?
  • Réponse du 12/05/2011
    • de ANTOINE André

    L'incident évoqué par l'honorable membre a nécessité la fermeture de l'aéroport de Charleroi pendant plusieurs heures, et a eu des répercussions sur approximativement 5.000 passagers. Plusieurs mesures, prises en urgence, ont cependant permis de limiter les conséquences dommageables.

    Tout d'abord, les compagnies aériennes ont très rapidement averti les passagers prévus sur les vols annulés. Elles ont également proposé à ceux-ci de se faire rembourser intégralement le billet réservé, ou de transférer leur réservation sur le prochain vol disponible, sans frais supplémentaires.

    Ces remboursements ou changement de vols ont pu être effectués par e-mail, via les sites internet des compagnies aériennes ou via le ticket desk de l'aéroport.

    Par ailleurs, afin de pénaliser le moins possible les passagers concernés, j'ai autorisé à titre exceptionnel, le maintien de l'ouverture de l'aéroport de Charleroi-Bruxelles Sud au-delà de 23h, afin que le trafic puisse se réguler le plus rapidement possible.

    A ce jour, seules 8 demandes d'indemnisation ont directement été adressées à BSCA. Ces demandes sont étudiées au cas par cas.

    Pour être tout à fait complet, je préciserai encore, sous réserve du type d'assurance souscrite par le passager, que les compagnies d'assurance-voyage interviennent généralement dans des cas similaires, au niveau du transport alternatif et/ou des frais de logement.