/

"l'évolution du coût de la vie : qui paiera la note ?"

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 243 (2010-2011) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 29/04/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Le coût de la vie est en train de grimper à des niveaux tels que le ménage à bas revenu aura de plus en plus de difficultés.

    Ce qui saute aux yeux, c’est le prix de l’énergie (électricité, mazout, gaz, …) et le prix des produits fabriqués avec de l’énergie (ex. le pain …).,

    Ce dont on parle moins, c’est le prix des matières premières telles que le blé, le maïs, le café … Bref, une série de produits dont nous avons besoin de façon quotidienne.

    Il en est de même pour ce qui concerne le coton, le loyer, …

    Et les autorités publiques n’hésitent pas à modifier leurs règlements en matière de taxe et de redevance – argumentant sous le couvert du prix-vérité. Mais tout cela est payé au départ du même portefeuille.

    N'est-il pas temps de procéder à un examen approfondi de l’évolution du coût de la vie afin d’identifier les mécanismes qui nous permettent de mettre les plus faibles à l’abri d’une évolution qui risque de renforcer le clivage social ?

    A moins de renforcer et de multiplier à l’avenir les équipes de médiation de dettes et d’aide sociale ….
  • Réponse du 25/05/2011
    • de TILLIEUX Eliane

    La société a de plus en plus tendance à se dualiser. La question sur le coût de la vie est très vaste et mériterait une analyse qui l'est tout autant. Un examen approfondi tel que l'honorable membre le suggère nécessiterait une politique globale, un plan national inter-fédéral. En effet, tous les niveaux de pouvoir mais aussi tous les secteurs sont de près ou de loin concernés par ce phénomène de l'augmentation du coût de la vie et des matières premières.

    Le suivi des prix et les mécanismes économiques relèvent davantage de l'Etat fédéral.

    Néanmoins, j'attire l' attention sur le fait qu'il existe pléthore de mesures destinées à prévenir la paupérisation des personnes (indexation automatique des salaires, primes wallonnes, aides sociales, soutien au développement d'activités, Plan Marshall 2.vert ... ).

    En ce qui concerne mes compétences, je ne cesse de soutenir les services sociaux de première ligne destinés à aider les personnes les plus fragilisées que ce soit par des agréments, subventions ou appels à projets.