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Le travail intérimaire dans le secteur public

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 592 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 16/06/2011
    • de BORSUS Willy
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Faute d'arrêtés royaux pris en exécution de l’article 48 de la loi du 24 juillet 1987 sur le travail temporaire, le travail intérimaire et la mise de travailleurs à la disposition d'utilisateurs, le recours au travail intérimaire n’est, en toute hypothèse, pas possible dans les services publics qui ne relèvent pas du champ d'application de la loi du 5 décembre 1968 sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires.

    Il n’en reste pas moins que le secteur public en Belgique recourt, de manière limitée certes, au travail intérimaire.

    Monsieur le Ministre pourrait-il m’indiquer, pour les Organismes d’intérêt public soumis à la loi du 16 mars 1954 relevant de sa compétence, combien de personnes ont été engagées comme intérimaires en 2009 et en 2010 ? Sur une période plus longue, quels constats peut-on poser sur cette situation ? Recoure-t-on davantage ou non au travail intérimaire ? Quel pourcentage les travailleurs intérimaires représentent-ils par rapport aux agents contractuels ? Quelle masse salariale le travail intérimaire représente-t-il ? Ce phénomène est-il plus important dans certains services, départements ou administrations ?

    Dans quelles conditions, ces engagements ont-ils eu lieu ? En France, par exemple, le recours à l’intérim dans les trois fonctions publiques (de l’Etat, territoriale et hospitalière) est admis dans certains cas particuliers :
    - pour remplacer un agent momentanément absent ;
    - pour pourvoir un emploi qui ne peut être immédiatement pourvu ;
    - pour faire face à un accroissement temporaire de l’activité ou encore pour faire face à un besoin occasionnel ou saisonnier.

    Est-ce aussi le cas dans l’administration wallonne ? Quelle est l’analyse de Monsieur le Ministre par rapport à l’opportunité ou non du recours au travail intérimaire dans certaines situations ?
  • Réponse du 07/07/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Le Port autonome de Liège fait appel à des travailleurs intérimaires, en vue d’une plus grande flexibilité, uniquement pour le remplacement pendant leurs congés d’agents affectés au nettoyage des bureaux.

    Les montants consacrés à ce type d’engagement s’élevaient à 5.485,40 euros en 2009 et à 6.302,29 euros en 2010.

    L’APAQ-W recourt à des intérimaires en vue de renforcer les équipes lors de foires et manifestations.

    En 2009, le travail intérimaire représentait 237 jours de travail pour un montant de 22.815,81 euros, et, en 2010, 165 jours de travail pour un montant de 14.302,91 euros.

    L’Institut du Patrimoine wallon n’a pas recouru au travail intérimaire pour l’année 2009.

    Pour l’année 2010, il a été recouru au travail intérimaire à deux occasions exceptionnelles : dans le cadre des Journées du Patrimoine et des Journées Portes ouvertes de la Paix-Dieu (accueil des visiteurs, guidage dans les parkings, etc.), pour un montant total de 2.454,96 euros.

    Enfin, le CRA-W n’a pas eu recours à des intérimaires au cours des années 2009 et 2010.