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Le soutien à la diversification et à la commercalisation

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 620 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 28/06/2011
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    En 2009, face à la crise du secteur laitier, Monsieur le Ministre a pris des mesures nécessaires afin d’aider les producteurs laitiers à renforcer les outils de valorisation et de commercialisation de leur production. Celles-ci s’inscrivaient dans une volonté de développer de nouveaux moyens qui permettent à la Wallonie d’être plus forte en termes de valorisation, de diversification et de commercialisation de la production laitière wallonne.

    Un budget de 4,4 millions d’euros avait été dégagé à cet effet. Il devait notamment permettre :
    - de financer des dépenses de marketing relatives à la commercialisation de produits comme par exemple, l’identification claire de produits wallons ou régionaux ;
    - d’investir dans des outils de transformation et de commercialisation de produits agricoles ;
    - de financer des études de marché portant sur la transformation et la commercialisation de produits agricoles ;
    - etc. …

    Je pense qu’il est intéressant de réaliser un bilan et d’avoir le détail de l’utilisation de cette enveloppe. Quels sont les éléments concrets que Monsieur le Ministre peut me donner concernant ce dossier ?

    J’aurais souhaité entendre Monsieur le Ministre sur les suites qui ont été données à ce dossier. Concrètement, y a-t-il eu une évolution tangible relative à l’identification claire de produits wallons ou régionaux ?

    Les outils de transformation et de commercialisation ainsi que les études de marché étaient-elles réservées aux exploitations individuellement ou bien ces outils/études ont-ils été développés au niveau régional ?
  • Réponse du 19/07/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Suite à la réforme de la PAC décidée en 2003, les outils de régulation des marchés agricoles ont été fortement réduits.

    Dans le secteur du lait, le Conseil européen de l’époque a décidé de l’élargissement des quotas de production et leur disparition en 2015.

    Ces choix ont fragilisé le marché européen de la production laitière et ont renforcé la volatilité des prix au détriment des producteurs.

    Au niveau européen, avec mon collègue Kris PEETERS, nous avons demandé, dès septembre 2009, que des mesures nouvelles soient prises pour encadrer le marché du lait. A la suite de cette demande, la commission a mis en place le groupe à Haut Niveau Lait. Ses conclusions font aujourd’hui l’objet d’un travail de proposition législative en gestation au niveau de la Commission européenne.

    Au niveau wallon, j’ai entrepris de développer diverses mesures pour encourager les producteurs d’une part à se regrouper et, d’autre part, à valoriser leurs productions en développant de nouvelles formes de commercialisation ou de transformation.

    C’est dans ce cadre que j’ai pris des mesures telles que les ateliers de travail partagé, les aides ISA, les halls relais agricoles ou encore la prime spécifique aux producteurs de lait pour la commercialisation et la transformation de leurs productions.

    Dans le secteur du lait, plus de 75% de la production est gérée par des coopératives, lesquelles peuvent donc initier des projets basés sur l’arrêté ministériel du 11 novembre 2009 relatif aux aides régionales pour les producteurs laitiers.

    A ce jour, l’essentiel des demandes relève de projets coopératifs. Des coopératives laitières ont introduit des projets pour développer de nouveaux circuits de transformation et de commercialisation : la coopérative COFERME (Chimay) et la coopérative FAIRCOOP (Aywaille).