/

Le dragage des voies navigables

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 986 (2010-2011) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 01/07/2011
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Lors de son allocution du 21 juin dernier à l’occasion de la journée du transport fluvial et de l’Intermodalité en Wallonie, Monsieur le Ministre a abordé différents aspects du transport fluvial dont « le dragage des voies navigables ». Et si à l’heure actuelle le dragage des voies navigables pour le rattrapage du passif est enfin en cours, il a laissé entendre qu'il désirait aller plus loin…

    Je me permets de citer Monsieur le Ministre: « Au-delà des situations d’urgence, mon souhait est que nous adoptions une approche plus globale, raison pour laquelle nous travaillons à l’élaboration d’un plan exceptionnel de rattrapage du passif. ».

    Qu’entend-il par « plan exceptionnel » ? En quoi consiste-t-il ?

    Quel sera le coût d’un rattrapage du passif accéléré ?

    Quelles seront les différentes phases de ce plan ?

    A quel moment Monsieur le Ministre envisage-t-il de le mettre en œuvre et quand touchera-t-il à sa fin ?
  • Réponse du 04/08/2011
    • de HENRY Philippe

    L'absence de dragage depuis une quinzaine d'année a eu pour effet de créer une accumulation d'un important passif de boues, estimé à 6 millions de m3.

    Je travaille par conséquent à l'élaboration d'un plan exceptionnel de rattrapage d'une partie de ce passif sur 5 ans à partir de 2012, afin de remettre à niveau une navigabilité optimale du réseau wallon. Dès 2017, le dragage d'entretien pourrait reprendre sans autre enjeu financier que les budgets traditionnellement consacrés à l'entretien normal.

    Le budget total à y consacrer est très important. Si l'on souhaitait draguer l'ensemble du passif, les 6 millions de m3, il faudrait plus d'un demi-milliard d'euros. Les estimations actuelles afin d'assurer la navigabilité sont d'au minimum 200 millions d'euros et pourraient dépasser les 250 millions d'euros.

    Le travail est en voie de finalisation. Il sera discuté au Gouvernement wallon dans les prochaines semaines. Le plan sera présenté officiellement après l'approbation par le gouvernement.