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Mesures anti-radon en Région wallonne.

  • Session : 2002-2003
  • Année : 2003
  • N° : 24 (2002-2003) 1

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  • Question écrite du 16/01/2003
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, du Logement, de l'Equipement et des Travaux publics

    Le radon est un gaz radioactif naturel s'échappant du sous-sol. A l'air libre, celui-ci ne représente aucun danger. Par contre, une fois confiné dans une habitation, il devient extrêmement dangereux. En Belgique, on estime ainsi entre 500 et 800 le nombre de décès dus au radon.

    Après le tabac, ce gaz serait la seconde cause du cancer du poumon.

    L'Institut supérieur industriel de Bruxelles et l'Agence fédérale de contrôle nucléaire ont effectué diverses recherches dans le pays. Des pics importants auraient ainsi été constatés dans le massif ardennais, le Condroz, à Court-Saint-Etienne, Villers-la-Ville, Ottignies et dans trois communes du Hainaut.

    Dans le cadre de ses différents services en matière de logement, la Région wallonne dispose-t-elle de centres d'expertise ouverts aux particuliers afin de mesurer la concentration en radon dans les habitations ? La Région wallonne intervient-elle sous forme d'aides ou de primes dans le cadre de la transformation de bâtiments en vue de lutter contre cette concentration de radon ?


  • Réponse du 31/01/2003
    • de DAERDEN Michel

    La présence de radon dans les habitations est une problématique qui concerne à la fois la politique de la santé et la politique du logement.

    L'existence de centres d'expertise ouverts aux particuliers relève de l'aspect “santé” du problème. Je me permets donc de suggérer à l'honorable Membre de s'adresser à mon collègue Thierry Detienne pour obtenir les renseignements qu'elle souhaite connaître à ce sujet.

    En ce qui concerne l'intervention de la Région pour lutter contre les concentrations excessives en radon dans le cadre de ses aides au logement, elle s'effectue via la prime à la réhabilitation, qui permet de subsidier les travaux réduisant ces concentrations.

    L'article 2, 1°, f, de l'arrêté ministériel du 22 février 1999 déterminant les conditions techniques relatives aux logements faisant l'objet d'une prime à la réhabilitation dans le cadre de l'arrêté du Gouvernement wallon du 21 janvier 1999 fixe à 400 Bq/m3 la concentration admissible en radon dans les pièces d'habitation, et l'article 3, alinéa 4, du même arrêté autorise la subsidiation de “l'installation de tout dispositif assurant la ventilation à l'air libre des caves et/ou vides ventilés (aménagement de soupiraux ou installations forcées d'un système de ventilation)”.