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Les dispositifs de synchronisation des feux lumineux destinés aux bus

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 645 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 05/07/2011
    • de DESGAIN Xavier
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le placement, la mise au point et l’entretien des feux lumineux tricolores des carrefours des routes régionales incombent à la direction générale ….. J’imagine qu’il en est de même pour les dispositifs de synchronisation des feux lumineux tricolores destinés à améliorer la vitesse d’avancement des bus, à optimiser l’utilisation des sites propres situés en amont des carrefours concernés et in fine à augmenter la vitesse commerciale des transports en commun qui empruntent ces axes.

    Monsieur le Ministre peut-il me donner la liste des axes routiers sur lesquels ces dispositifs sont installés et le nombre de feux équipés de ces dispositifs de priorisation pour les bus ? Quelle est la proportion de feux synchronisés par rapport à l’ensemble des feux tricolores installés en Wallonie ?
    L’efficacité des ces mesures a-t-elle été évaluée et, si oui, quels sont les résultats de ces évaluations ?

    Il me revient, par ailleurs, que la prolifération actuelle des giratoires serait une conséquence du déficit d’investissement dans la conception et la gestion de carrefours à feux. Cette solution d’aménagement, nettement plus coûteuse et consommatrice d’espaces, complique fortement la priorisation des transports en commun et ne permet pas la mise en œuvre de mesures de gestion de trafic.

    Il me revient également que la maintenance des installations évoquées ci-dessus peut poser problème et que les dispositifs de priorisation sont régulièrement hors service, notamment parce que les opérateurs qui assurent l’entretien de ces installations, soit ignorent la présence de ce dispositif, soit méconnaissent le câblage à respecter pour que ces équipements fonctionnent et peuvent en conséquence les débrancher involontairement.

    Monsieur le Ministre peut-il me confirmer cette perception et me donner une estimation de la proportion de feux équipés de ces dispositifs en état de service ?
    Une procédure spécifique est-elle prévue pour l’entretien ce ces feux ?
    Combien de personnes maîtrisant ces dispositifs sont-elles affectées à cette mission ?
    Quelle est la proportion de ce personnel par rapport à l’ensemble du personnel affecté à l’entretien des feux ?
    Monsieur le Ministre a-t-il pris des mesures particulières pour améliorer la situation sur les deux dernières années ? Si oui, lesquelles ?
  • Réponse du 28/07/2011
    • de LUTGEN Benoît

    La Direction générale des routes veille chaque jour à améliorer la sécurité et la fluidité du trafic routier en Wallonie.  Il en est de même pour la circulation des bus pour lesquels de nombreux sites propres ont été créés et des feux tricolores ont été adaptés afin de leur permettre une circulation rapide toute en veillant à un juste équilibre avec les autres usagers de la route.
     
    Les giratoires peuvent être une très bonne solution pour sécuriser un carrefour et fluidifier un trafic de plus en plus dense.  En Wallonie, on dénombre une diminution de 50% des accidents en zone rurale et semi-urbaine à la campagne et une diminution de 15% en zone urbaine.  La réduction des accidents graves est, quant à elle, encore plus importante : de 50 à 60%.
     
    Cependant, chaque carrefour doit être analysé suivant sa fonction, le volume et le type de trafic supporté afin de veiller à la sécurité des usagers de tous types (automobilistes, motards, cyclistes, piétons, ...).  Le choix de réalisation d’un giratoire se fonde sur une étude de sécurisation et de mobilité. L’argument relatif aux coûts de l’entretien d’un feu de signalisation est farfelu car ceux-ci sont largement inférieurs à celui de la création d’un rond-point.
     
    Certains feux déjà adaptés pour les bus doivent être modernisés ; la Société régionale wallonne du transport (SRWT) et la Direction générale des routes y travaillent.