Les fortes variations de débit et de hauteur d'eau de l'Ourthe observées en aval du barrage de Nisramont
Session : 2010-2011
Année : 2011
N° : 725 (2010-2011) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 31/08/2011
de BORSUS Willy
à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Faisant suite à diverses informations qui me sont communiquées concernant de fortes variations de débit et de hauteur d’eau de l’Ourthe observées en aval du barrage de Nisramont et des inquiétudes légitimes que ces perturbations suscitent en termes économiques, écologiques mais aussi de sécurité publique, je souhaiterais connaître l’analyse de Monsieur le Ministre quant à cette situation.
Monsieur le Ministre a-t-il eu connaissance de ces variations importantes ? Quelle est son analyse ? Quels sont les éléments qui les expliquent ? Quelles sont les conséquences prévisibles sur le court, moyen et long terme ?
Le Professeur Jean-Claude Philippart de l’université de Liège s’est penché sur cette problématique et a récemment publié une étude intitulée « Perturbations du régime hydrologique et de l’hydro-écologie de l’Ourthe en aval de la centrale hydroélectrique du barrage de Nisramont. Analyse préliminaire sur la situation critique au printemps 2011 ». Monsieur le Ministre a-t-il consulté cette étude ? Quels sont les éléments d’analyse et de réflexion qu’il en retient ? Cette situation pour le moins préoccupante est-elle prise en charge par les services de Monsieur le Ministre ? Quelles solutions sont envisagées ?
Réponse du 22/09/2011
de LUTGEN Benoît
La situation décrite dans la question a fait l'objet, à ma demande et dès le mois de juin, de plusieurs réunions entre les gestionnaires concernés: la Direction de l'Exploitation des Barrages (Service public de Wallonie), pour la partie liée au barrage proprement dit, et la Société wallonne des eaux (SWDE) pour la partie concernant la centrale hydroélectrique accolée au barrage.
Des solutions techniques ont été apportées afin que de très faibles débits alimentant le lac, tels qu'observés en période de sécheresse en cette fin de printemps 2011, ne soient plus à l'origine de variations artificielles des débits de restitution en aval du barrage.