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Participation de la Région wallonne dans le cadre de la campagne de dépistage de l’hépatite C menée par la Communauté française.

  • Session : 2002-2003
  • Année : 2003
  • N° : 13 (2002-2003) 1

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  • Question écrite du 05/02/2003
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DETIENNE Thierry, Ministre des Affaires sociales et de la Santé

    Moins connue que le Sida, l'hépatite C fait pourtant quatre fois plus de victimes par an. Si l'infection et détectée à temps, de nombreux médicaments et traitements peuvent, de manière efficace, combattre cette maladie.

    Au mois de juin 2002, j'interpellais la collègue de Monsieur le Ministre, Madame la Ministre Nicole Maréchal, pour ce qui relève de ses compétences en matière de prévention au niveau de la Communauté française.

    Celle-ci reconnaissait que la Communauté française manquait de données quantitatives face à l'ampleur de ce phénomène. C'est pourquoi elle a pris divers contacts avec les associations représentatives des patients atteints de l'hépatite C ainsi qu'avec la Région wallonne en vue d'établir des données statistiques fiables sur la fréquence de l'hépatite C en Communauté française.

    La Région wallonne a-t-elle été contactée à ce sujet ? Quelle sera l'implication de la Région dans le cadre de cette étude quantitative ?

    Enfin, comment et à quel niveau les données seront-elles recueillies en Région wallonne ?
  • Réponse du 05/03/2003
    • de DETIENNE Thierry

    En réponse à sa question, je prie l'honorable Membre de bien vouloir prendre note des éléments suivants.

    Lors de sa réponse à une question de l'honorable Membre au Parlement de la Communauté française au sujet de l'hépatite C, ma collègue Mme la Ministre Nicole Maréchal déclarait, entre autres : “Vu l'importance de cette problématique dont la quantification est probablement sous-estimée puisque non symptomatique et torpide pendant longtemps, j'ai pris des contacts avec les associations représentant ces patients et, en collaboration avec mon collègue wallon de la santé, le Ministre Detienne, nous étudions dès septembre l'intérêt et la faisabilité d'une approche plus spécifique de ce problème.”.

    Ce faisant, ma collègue Nicole Maréchal ne m'engageait pas à établir des données statistiques fiables sur la fréquence de l'hépatite C: de telles données seraient d'ailleurs impossibles à établir car elles nécessiteraient l'obligation de la population à un dépistage systématique par un prélèvement sanguin. Les données statistiques dont nous disposons aujourd'hui sont largement suffisantes pour décider de mener une politique.

    Le noeud du problème de l'hépatite C, c'est que la pathologie est longtemps asymptomatique et est donc sous-diagnostiquée. C'est pour cette raison que nos cabinets respectifs travaillent actuellement, en collaboration avec les associations de patients, à la mise en place d'une stratégie visant à attirer l'attention des groupes à risques du côté de usagers, et celle des médecins généralistes pour intensifier les tests de dépistage. Ce travail est en cours et devrait aboutir dans les mois qui viennent.