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Les verres de façade et le CWATUPe

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 1093 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 05/09/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le verre est un matériau aux multiples facettes. « On parvient grâce à ce seul matériau à doter de nombreuses façades de leur personnalité propre. Ceci serait bien entendu impensable sans les nombreux nouveaux produits et innovations qui sont apparus sur le marché ces dernières années. ». La question se pose donc sur le plan de l’architecture qui, selon le CWATUPE, doit s’intégrer au site bâti ou non bâti.

    Les principaux facteurs dans le choix du type de vitrage optimal sont – outre l’aspect esthétique (couleur, réflexion) - la valeur d’isolation, le facteur solaire, la transmission lumineuse. Les exigences auxquelles le vitrage doit répondre sont différentes pour les bâtiments résidentiels et pour les immeubles de bureaux. La question relève donc aussi du domaine de l’architecture respectueuse de la PEB, également défini dans le CWATUPE.

    Pour les bâtiments résidentiels, la transmission lumineuse est surtout importante pour éviter le plus possible l’éclairage artificiel. Les apports solaires gratuits sont souhaités, mais doivent aller de pair avec une protection solaire extérieure efficace. La valeur d’isolation du verre est également un paramètre important, tout comme c’est le cas pour les immeubles de bureaux.

    Il convient toutefois d’opérer ici une distinction entre les nouvelles constructions et les projets de rénovation. Lorsque dans le cas d’un bâtiment existant, le vitrage à faible valeur isolante est remplacé par un vitrage à très basse valeur Ug (du triple vitrage p.ex.), la régulation hygrométrique du bâtiment peut changer. Les fenêtres ne sont plus les surfaces les plus froides du bâtiment, il s’agit à présent des murs extérieurs non isolés. De la moisissure est de ce fait susceptible d’apparaître - généralement dans les coins - en cas de ventilation insuffisante. C’est donc, in fine, aussi une question de salubrité, définie dans le CWL.

    A lire le CWATUPE, le RUE et les RCU ou encore les permis de lotir, ceux-ci restent assez muets sur la question du vitrage (sauf la forme des fenêtres, mais la question ne se résume pas à cet aspect) et de ses aspects esthétiques / urbanistiques (p.ex. des façades en verre …).

    Mais tout le monde est-il au courant des derniers développements ? Et comment trouver le bon type de vitrage pour un projet ? Mais, avant tout, comment assurer la conformité entre le choix du vitrage optimal et les prescriptions du CWATUPE ?
  • Réponse du 03/10/2011
    • de HENRY Philippe

    En ce qui concerne l’isolation thermique et la ventilation des bâtiments, le Code fixe des normes à atteindre.

    Les technologies rencontrant la performance énergétique des bâtiments sont en constante mutation. Dès lors, de nombreux produits rencontrent les exigences régionales voire les surpassent largement. Parmi un catalogue impressionnant de produits, le candidat bâtisseur devra opérer un choix.

    Outre les Guichets de l’énergie pouvant guider le choix du vitrage optimal, il appartient aux conseillers techniques (architectes, entrepreneurs) ainsi qu’aux personnes agrées (PEB) d’informer les personnes désireuses d’entamer des travaux rencontrant la performance énergétique des bâtiments ou les personnes soumises à la nouvelle réglementation sur la performance énergétique des bâtiments.