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L'exploitation par les TEC d'anciennes lignes ferroviaires de la SNCB

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 1116 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 09/09/2011
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    En Flandre, la société De Lijn a pour ambition de rouvrir certaines lignes laissées à l’abandon depuis de nombreuses années par la SNCB afin d’exploiter une offre commerciale aux voyageurs.

    En Région wallonne, certains acteurs réfléchissent également à cette option. On peut citer par exemple la réutilisation de la ligne 125A entre Liège et Seraing ; ligne utilisée actuellement uniquement pour les marchandises.

    Quelle est la politique du Gouvernement wallon à ce sujet ? Est-ce dans son objectif de mandater le groupe TEC en vue de rouvrir et d’exploiter certaines lignes ferroviaires délaissées par la SNCB ?

    En ce qui concerne la ligne 125A, quelle est la réponse du gouvernement aux interventions des acteurs de terrains demandant la réouverture de la ligne aux voyageurs (la commune de Seraing notamment) ?
  • Réponse du 07/10/2011
    • de HENRY Philippe

    Jusqu’à présent, il n’entre pas dans les intentions de la Wallonie de déroger à la répartition des compétences ; le ferroviaire est une responsabilité du niveau fédéral.

    Comme l'honorable membre le sait, j’ai commandé une étude en vue d’aider la région à définir sa stratégie en matière ferroviaire.

    La L125a fait partie des tronçons qui ont été étudiés sous l’angle d’une (ré)ouverture. L’étude a permis, comme pour d’autres tronçons, de disposer d’une évaluation des coûts d’infrastructure fixes qui seraient requis pour une remise en exploitation voyageurs.

    À ce sujet, à ma connaissance, certaines questions restent incertaines :
    Quelle clientèle potentielle serait intéressée par un tel service (en fonction d’hypothèses tarifaires à déterminer) ?
    Question induite par la précédente : comment dimensionner en conséquence le service éventuel (fréquences, et donc nombre de trains à mettre en service) ?
    Et donc, quel coût d’exploitation est à attendre ?

    Je rappelle que, en vertu de l’article 10 de son contrat de gestion, « la SNCB implémentera, pour décembre 2011 au plus tard, un concept de transport intégré et orienté client, en ce compris l’éventuel développement d’un réseau suburbain autre d’Anvers, de Gand, de Liège et de Charleroi. » Cette étude de la SNCB serait, dans le cas de la L125a qui est le type même de relation suburbaine, un outil précieux.

    J’ai écrit à ma collègue la Ministre fédérale des Entreprises publiques pour en savoir plus sur le sujet pour les deux agglomérations wallonnes concernées.