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Les actions entreprises en faveur de la propreté des voiries régionales et de leurs abords

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 752 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 12/09/2011
    • de BORSUS Willy
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La réponse fournie par Monsieur le Ministre à ma question écrite du 27 juillet dernier portant sur la propreté des voiries régionales et de leurs abords est inadmissible. Me renvoyer, en guise de réponse, aux travaux parlementaires et plus particulièrement à une question orale du 15 juin dernier ainsi qu’à une question écrite du 6 avril 2010 est non respectueux du contrôle parlementaire normal vis-à-vis du travail du gouvernement. D’autant que très peu d’éléments d’informations concernant les questions précises que j’ai développées figurent dans les réponses qu’à l’époque il avait transmises.

    Je souhaite par conséquent reformuler ces questions en souhaitant avec insistance que Monsieur le Ministre y réponde adéquatement.

    Concernant les voiries régionales, il est regrettable de constater combien nos autoroutes et leurs abords, notamment les aires de repos et les parkings, sont souvent le réceptacle de détritus de toutes sortes. Aujourd’hui, on doit bien constater que la situation régionale reste mauvaise.

    Certes, d’importants efforts ont été menés ces dernières années, mais ces efforts doivent être sans cesse renouvelés. En effet, la présence de déchets en appelle souvent d’autres, alors qu’un lieu propre suscite moins les convoitises des pollueurs.

    Quelle est l’analyse que fait Monsieur le Ministre de la situation actuelle ? Quel budget dédicace-t-il à ce poste ? Combien d’agents constatant ce type d’infractions travaillent actuellement pour le compte de la Région wallonne ? Combien de procès-verbaux ont été dressés l’an dernier et depuis le début de cette année ?

    La Direction générale des routes s’est dotée il y a quelques années d’un indicateur de performance afin d’évaluer la propreté du réseau routier. Ce système reposant sur des clichés pris à intervalles réguliers a-t-il évolué ? Est-il efficace ? Quel est le temps de réaction entre la constatation de la dégradation d’un endroit et la prise de mesures de nettoyage ? Quelle est la fréquence des opérations de nettoyage ?

    Combien de personnes sont aujourd’hui affectées à la propreté des voiries wallonnes ? Sont-elles plus nombreuses d’année en année ? Sous quel type de contrats ces personnes travaillent-elles ? Des engagements futurs sont-ils envisagés ?

    Il est arrivé dans le passé que des partenariats soient menés entre la Région wallonne, le secteur privé ainsi qu’avec les communes. Cette démarche ne devrait-elle pas être davantage sollicitée ?

    Autre élément sur lequel je souhaiterais interroger Monsieur le Ministre est le manque d’entretien flagrant (absence de fauchage, d’élagage) aux abords des autoroutes et d’axes routiers importants qui, non seulement, constituent un danger pour la sécurité des usagers, mais aussi, fragilisent le revêtement et les ouvrages d’art routiers. Monsieur le Ministre pourrait-il m’indiquer quelles sont les actions menées pour l’entretien « vert » du réseau routier ? Des accidents ont-ils été dénombrés l’an dernier et cette année en raison d’un manque de visibilité ou d’obstacles provenant d’une végétation trop dense et inappropriées ? Pour quelles raisons continue-t-on à placer des arbres et des plantes entre les bermes centrales des autoroutes ?
  • Réponse du 04/10/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Le Service Public de Wallonie consacre chaque année plus de 16 millions d’euros à la propreté des espaces publics.

    La police domaniale est actuellement composée de 12 agents. Il est prévu de procéder prochainement aux recrutements de 25 personnes supplémentaires.
     
    En 2010, la Police domaniale a rédigé 1 160 procès-verbaux initiaux pour abandon de déchets dont 926 à charge de personnes identifiées. 

    Je confirme qu’un audit externe de l’état des routes wallonnes est en cours de réalisation. Il vise à obtenir une évaluation objective et indépendante (selon le principe du « client mystère ») de l’aspect visuel des différents éléments (revêtements, marquages, signalisations, végétations, …) et de la propreté.

    Trois campagnes de mesures sont prévues.

    Concernant la collaboration avec les pouvoirs locaux, la Direction générale des Routes participe à différentes actions comme avec la Province du Luxembourg (Projet Pure Province) ou avec la Ville de La Louvière (Projet Belleville).

    Concernant l’entretien des abords, trois fauches par an sont préconisées sur les zones de sécurité des voiries de telle sorte que la sécurité routière soit assurée.

    En dehors de ces zones de sécurité, certaines zones privilégiées pour la biodiversité font l’objet d’un fauchage tardif.

    Enfin, le Service Public de Wallonie n’a pas connaissance d’accident récent imputable à un défaut de fauchage.