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Le projet de Gestion intégrée du sol, de l'érosion et du ruissellement (GISER)

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 755 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 12/09/2011
    • de REUTER Florence
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Depuis 2009, la Région wallonne finance le projet de Gestion intégrée du sol, de l’érosion et du ruissellement (projet GISER), mené par l’UCL et la FUSAGx. L’objectif de ce projet est le développement d’outils informatiques opérationnels de prévision et de gestion du ruissellement et de l’érosion en vue de la contribution à la mise en place d’une cellule GISER. Cette cellule, qui fait par ailleurs l’objet d’une convention-cadre approuvée le 24 février dernier par le gouvernement, peut établir un diagnostic des problèmes liés aux inondations boueuses et proposer aux communes des aménagements tels qu’une bande enherbée, une haie, une couverture de sol.

    Monsieur le Ministre peut-il établir un premier bilan du travail réalisé par la cellule GISER ? A-t-elle déjà été beaucoup sollicitée ? Par quelles communes notamment ? Ses recommandations sont-elles toujours suivies ?
  • Réponse du 29/09/2011
    • de LUTGEN Benoît

    La cellule GISER en tant que telle est opérationnelle depuis le 1er avril 2011. Cette cellule a pris la suite du projet de recherche déjà nommé « GISER » que je soutiens depuis 2009, au cours duquel différents outils ont été mis au point.

    La cellule a plusieurs missions :
    * Recherche : cartographie des risques d’érosion hydrique diffuse à l’échelle des parcelles agricoles et à celle des petits bassins versants secs agricoles ou encore développement d’un outil de calcul des débits de ruissellement et de rendements en sédiments à l’exutoire desdits bassins ;
    * Expertise auprès des communes : diagnostic des problèmes et formuler des recommandations d’aménagement. Depuis 2009, quinze communes ont bénéficié de ce service ;
    * Information à l’intention des acteurs : communes, contrats de rivière, agriculteurs… ;
    * Suivi de la mise en œuvre des recommandations.

    Le rythme d’intervention de la cellule va s’accélérer suite au recrutement récent d’un ingénieur à temps plein chargé de réaliser les diagnostics et de formuler les recommandations d’aménagements.

    Des contacts ont déjà été établis avec dix nouvelles communes et le travail a déjà débuté dans deux d’entre elles particulièrement touchées cet été : Jodoigne et Orp-Jauche.