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L'Espace Wallonie

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 6 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 03/10/2011
    • de ZRIHEN Olga
    • à DEMOTTE Rudy, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    L'espace Wallonie, une "ambassade de la Wallonie" qui a pour but de mettre en valeur et de faire connaître les richesses touristiques, économiques et culturelles de l’ensemble de la Wallonie a été inauguré très récemment à Bruxelles.

    L’endroit est conçu pour accueillir des expositions ou des débats. Il est ouvert à tous et c’est également un lieu de rencontres formelles et informelles.

    Parallèlement à l' "’Ambassade de la Wallonie", un autre espace, nommé "Spirit of Wallonia", a vu le jour. Celui-ci est le résultat d’un accord conclu entre la Wallonie et un partenaire privé qui l’exploitera.  Les amateurs de spécialités régionales pourront y découvrir une boutique riche en produits wallons et un restaurant en sous-sol.

    La Wallonie s’est donc munie d’outils visant à assurer sa promotion au cœur de la capitale de l’Europe, qui est aussi capitale de la Belgique et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Quelles dispositions sont mises en place afin de faire connaître ces lieux ? Des liens de réciprocité publicitaire existent-ils entre les différents acteurs de promotion culturelle et touristique ? Quelles sont les accords passés entre la Wallonie et l’acteur privé qui gère le « Spirit of Wallonia » ? Quelles retombées peut-on attendre de ce projet ? Quelles sont les perspectives ?
  • Réponse du 04/10/2011
    • de DEMOTTE Rudy

    L’Espace Wallonie de Bruxelles n’est pas une nouvelle acquisition. En effet, la région est présente dans ce bâtiment depuis 2003, avec pour objectif d’offrir, en ce lieu stratégique voisin de la Grand’Place, une vitrine de la Wallonie.

    Jusqu’ici, l’animation de cet espace était exclusivement confiée au Département de la Communication du Service public de Wallonie sur le modèle des Espaces Wallonie de Liège – à l’Hôtel de Soër de Solière – et de Charleroi – à la Maison du Bailli – et donc avec plus d’ampleur que dans les autres centres d’information et d’accueil (CIA) répartis sur le territoire wallon.

    Sur cette base, l’Espace de Bruxelles offrait aux visiteurs une information sur les services régionaux mais, aussi et plus largement sur la Wallonie, notamment dans le domaine touristique.

    Il est apparu que ce mode de fonctionnement avait une faiblesse au regard de l’objectif recherché, essentiellement au niveau des horaires d’ouverture.

    Visant un public extérieur à la Wallonie, à vocation touristique ou de loisir, l’Espace s’accommodait mal des horaires ‑ même élargis ‑ de l’administration.

    Souhaitant amplifier l’offre culturelle et l’étendre à l’Horeca, il a été conclu, après analyse, que le mode de valorisation le plus opportun de cet outil était celui de la concession à un prestataire privé.

    C’est ainsi que le Ministre‑Président a lancé, en mai 2010, un appel public à manifestation d’intérêt.

    Les candidats ont fait l’objet d’une sélection par un jury, suivant toutes les règles en vigueur en la matière.

    Ce qui a conduit à la sélection d’un prestataire qui offrait un maximum de garanties, financières et d’expérience.

    Celui‑ci se trouve, depuis juillet 2011 et pour une durée normale de cinq ans –sans préjudice des clauses de non réponse à ses obligations – dans le cadre d’un marché de service.

    Pour être tout à fait précis, il n’existe pas à proprement parler deux espaces, une « ambassade » et « Spirit of Wallonia ». Il s’agit bien d’un seul espace cohérent, relevant du Département de la Gestion immobilière régionale.

    Un espace animé par deux intervenants :
    - un intervenant public, le Département de la Communication du SPW
    - et un intervenant privé qui a pris la forme d’une société baptisée « Spirit of Wallonia ».

    Le premier continue de diffuser l’information émise par les services publics wallons à l’égard du public et dispose, en cela, d’un superbe outil de communication plus visible, en un lieu stratégique de la capitale européenne.

    Le second ‑ le concessionnaire privé ‑ est chargé, essentiellement, de tenir un restaurant axé sur notre gastronomie, de gérer une boutique de produits wallons et d’assurer une offre culturelle diversifiée et ce, donc, dans des horaires élargis, le soir et les week‑end.

    Les relations avec le concessionnaire font l’objet d’une définition précise dans le cadre de la convention signée avec le Gouvernement, qui énumère les obligations des deux parties.

    Un règlement d’ordre intérieur précise les rôles respectifs des animateurs public et privé et un comité d’accompagnement réunissant les partenaires encadre le déroulement des activités.

    Il s’agit donc bien d’un partenariat public-privé dans lequel les deux parties apportent leurs forces dans les domaines et sur les terrains où leur plus‑value est la plus grande.

    Cette addition des énergies se manifestera donc, également, dans les secteurs de l’offre culturelle et de la promotion que vous évoquez, chacun des pôles pouvant activer ses réseaux pour mettre en lumière ce lieu.

    En cela, le partenariat avec Spirit of Wallonia ‑ par ailleurs déjà actif dans ce secteur ‑ permettra d’inscrire l’Espace Wallonie, notamment dans les itinéraires touristiques bruxellois.

    Quant à la partie publique, au-delà des initiatives renforcées que prendront nos services régionaux, entre autres en matière touristique et patrimoniale, il est possible à chacun de nous – représentants wallons ‑ de signaler, d’utiliser et de valoriser cet outil dont on connaît la qualité.