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Le nouveau métier d'accompagnateur

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 27 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 04/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Auparavant, le FOREM suivait une logique fragmentée. Chaque intervenant était compétent pour une partie de la tâche. Aucun intervenant ne suivait le DEI du début (inscription au FOREM) jusqu’à l’embauche. Pour le DEI, c’était parfois assez difficile de se retrouver dans cette logique fragmentée. L’accompagnement individualisé change la donne, pour le DEI mais aussi pour le personnel du FOREM.

    « Cet accompagnement suppose une série de changements au sein de l’institution. Il faut revoir l’accueil du demandeur d’emploi lors de son inscription, la manière de réaliser son bilan de compétences, de construire son plan d’accompagnement. Je pense que l’accompagnement individualisé constitue une simplification pour les demandeurs d’emploi les moins formés et qui ont plus de difficultés à remplir leurs obligations administratives. Avoir un référent unique est rassurant. Mais cela implique une réorganisation importante du travail à l’intérieur du FOREM. Au-delà de la question des outils à déployer, il faut aussi réorienter un certain nombre de travailleurs du FOREM vers ce métier d’accompagnateur, les encadrer, les former, … ».

    Les stratèges du FOREM souhaitent en revenir au métier premier du FOREM, c’est-à-dire accompagner les gens et faire en sorte que se produise la rencontre entre l’offre et la demande d’emploi. Il faut remettre un maximum de moyens dans le cadre de cet objectif. « Il est paradoxal que sur les 4 000 personnes travaillant au FOREM, celles s’occupant de l’accompagnement soient proportionnellement si peu nombreuses. ».

    Comme le budget du FOREM n’est pas extensible jusqu’à l’infini, il va falloir réorganiser le FOREM en redistribuant autrement les charges et missions de travail – ce qui ne se passera pas sans mesures d’adaptation et de formation du personnel en place.

    Depuis que l’opération est lancée (depuis 2010), quels sont les efforts en la matière qui ont été entrepris ? Sont-ils suffisants ?

    Le nouvel accompagnateur – exerçant une responsabilité plus importante et plus complexe qu’auparavant – peut-il espérer que ses efforts soient honorés par une réévaluation salariale ? Des négociations de ce type ont-elle été sollicitées ? Peut-on obtenir des informations à cet égard, tant en ce qui concerne le contenu des discussions qu’en ce qui concerne leur impact budgétaire ?