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Les voiries régionales à Mont-sur-Marchienne

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 77 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 24/10/2011
    • de DESGAIN Xavier
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Comme en atteste l’appel à projet « Ville pilote Wallonie cyclable » du collègue de Monsieur le Ministre, le ministre de la mobilité, la volonté de la Région est de favoriser le développement d’une mobilité durable, et notamment, les modes de transports doux tel que le vélo ou la marche à pied.

    Cette volonté se heurte malheureusement souvent à la réalité du terrain où un grand nombre de nos voiries régionales sont de véritables dangers pour tout usager faible qui oserait s’y aventurer.

    Je voudrais d’ailleurs interroger Monsieur le Ministre sur un cas concret, celui de la R.N. 53 à Mont-sur-Marchienne (route de Bomerée) entre la sortie R3 n° 5 et le magasin Carrefour de Bomérée.

    En effet, prendre son vélo ou se promener le long de cette chaussée est très dangereux, voire suicidaire, dans la mesure où aucun aménagement n’a été adapté en faveur des usagers faibles. L’avenue (très large) est en effet presque intégralement réservée aux voitures et nombreux poids lourds qui l’empruntent. Les piétons disposent, eux, d’une étroite bande de 40 cm envahie par les herbes folles et les arbustes longeant la chaussée, impossible donc d’envisager emprunter cet axe avec une poussette ou une chaise roulante. Pour les cyclistes, rien n’existe, ils sont donc priés d’emprunter la chaussée, se retrouvant à la merci d’un éventuel automobiliste un peu distrait.

    Cette chaussée dispose pourtant d’une bande rouge centrale totalement inutile, à part pour les chauffards en manque de sensations fortes. Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’il serait intéressant de repenser le partage de la voirie existante en supprimant cette bande inutile de plus de 3 m et en reconsacrant cet espace aux piétons et cyclistes ?

    Des aménagements légers et peu coûteux (marquage au sol), tels que ceux développés à d’autres endroits (par exemple la R.N. 579 entre Montigny-le-Tilleul et Marchienne-au-Pont) permettraient de sécuriser cette voirie et de la rendre accessible aux usagers faibles.

    Ce n’est évidemment pas un cas isolé. De nombreuses voiries régionales partagent en effet les mêmes caractéristiques. Monsieur le Ministre peut-il me faire savoir si une analyse globale a été réalisée à l’échelle du bassin de Charleroi? Si oui, quelles en sont les conclusions et quel est son plan d’action ? Dans le cas contraire, ne pense-t-il pas intéressant qu’une telle réflexion soit menée au sein de ses services.




  • Réponse du 16/11/2011
    • de LUTGEN Benoît

    La section de la N 53 que l'honorable membre évoque est longue de 1,4 km et le profil présente une voie de circulation dans chaque sens ainsi qu’une bande centrale neutralisée. La N53 est une voirie dont le trafic est assez chargé, de l’ordre de 18 000 véhicules par jour.

    La bande centrale est ponctuée d’îlots centraux indurés et est utilisée principalement pour les mouvements de tourne-à-gauche dans les différentes rues transversales. Elle permet de sécuriser ces différents accès pour l’ensemble des riverains situés de part et d’autre de la N 53. Il paraît difficile de supprimer cette bande sans concertation avec la population qui bénéficie de cet aménagement sécurisant.

    Par ailleurs, cette route fait partie des axes repris au Schéma directeur cyclable de la Direction des Routes de Charleroi. Une étude approfondie de la section devrait permettre de trouver une solution adéquate aux problèmes de mobilité cyclable et sécurité pour les différents mouvements de tourne-à-gauche.

    Actuellement, il n’est pas prévu de travaux à court terme sur la section concernée.