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La répartition des chèques-formation par entreprises utilisatrices par secteur (NACE 2008) en 2009

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 61 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 25/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Selon les informations communiquées par le CESRW, la répartition des chèques-formation par entreprise et par secteur se présente de la façon suivante :
    - activités spécialisées, scientifiques et techniques 16,1% (% chèques remboursés), 25,0%(% entreprises) ;
    - commerce de gros et de détail, réparation de véhicules automobiles et de motocycles 21,7% (% chèques remboursés), 19,6%(% entreprises) ;
    - construction 15,9% (% chèques remboursés), 15,9%(% entreprises) ;
    - industrie manufacturière 15,5% (% chèques remboursés), 8,7%(% entreprises).

    En termes de volume de chèques consommés, les principaux secteurs utilisateurs sont
    - le commerce, réparation d'automobiles et motocycles (NCA 2-G) : 21,7%;
    - les activités spécialisées, scientifiques et techniques (NACE 2-M) : 16,1%;
    - la construction (NACE 2-F) : 15,9%;
    - l'industrie manufacturière (NACE 2-C) : 15,5%.

    En termes d'entreprises utilisatrices :
    - les activités spécialisées, scientifiques et techniques (NACE 2-M) : 25%;
    - le commerce, réparation d'automobiles et motocycles (NACE 2-G) : 19,6%;
    - la construction (NACE2-F) : 15,9%;
    - l'industrie manufacturière (NAGE 2-C) : 8,7%.

    Au total, ces quatre sections NACE consomment environ 70% du total des chèques et représentent environ 70% des entreprises utilisatrices.

    Ce qui est, dans un premier temps, un simple constat suscite, dans une deuxième réaction, des questions.

    Comment peut-on renforcer le dispositif en matière de chèques-formation pour que celui-ci développe davantage son utilité pour les entreprises de production artisanale ou industrielle ?
  • Réponse du 12/12/2011
    • de ANTOINE André

    Un pilotage plus « fort » du dispositif pourrait être envisagé de manière à « capter » d’autres types d’entreprises et/ou besoins de formation, pour autant que cela s’avère opportun.

    La réglementation actuelle, telle qu’elle est rédigée, ne permet pas un tel ciblage et un « pilotage politique » de la sorte.

    Ceci dit, je vous informe et confirme que nous travaillons, actuellement, avec l’ensemble des acteurs concernés (DGO6, Le FOREM, la Commission Chèque, le CESRW) a l’établissement d’un plan d’actions et d’un calendrier de mise en œuvre basé sur les différents rapports d’évaluation et recommandation formulées à propos du dispositif des Chèques formation.
    L’objectif étant, de mesurer la pertinence de faire évoluer le disposition (et d’en déterminer les modalités) dans le sens d’un pilotage effectif au regard, notamment, de priorités annoncées par le Gouvernement wallon en matière d’emploi et de formation.

    C’est dans cet esprit que j’ai, également, rencontré l’Union des Artisans du Patrimoine, le 09 octobre dernier, afin de prendre en compte leurs souhaits et revendications en matière de formation des (jeunes) travailleurs notamment.