/

Le fait que 3 500 exploitations ont disparu en Wallonie en six ans

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 82 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 25/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    C’était publié dans Plein Champ du 20 juillet 2011 : la réponse de la ministre Sabine Laruelle à une question parlementaire fait ressortir la gravité des problèmes de succession dans les entreprises agricoles.

    Il ressort des chiffres fournis par la ministre que, de 2005 à 2010, quelque 3452 exploitations ont arrêté (donc pas de repreneur) en Wallonie.

    Ce chiffre s’élève à 6975 en Flandre, le total du pays (incluant donc la Région de Bruxelles-Capitale) donnait un total de 10 438.

    Une chute considérable du nombre d’unités d’exploitations. Si l’on parle moins dans la presse de cette problématique, c’est parce que la perte d’emploi dans le secteur agricole se fait de façon presque pas remarquée. Ce n’est pas comme si l’on perdait d’un coup 3.500 emplois, cela se fait presque de façon inaperçue par le public alors que c’est tout aussi préoccupant que toute autre perte d’emplois et d’activité économique.

    Interrogée sur les mesures qu’elle compte prendre pour remédier à ce problème de succession, la ministre a expliqué ce qui suit : le centre de gravité de la politique agricole se trouve au niveau des Régions. Il n’en demeure pas moins que la succession des entreprises agricoles est une problématique que nous connaissons depuis longtemps. Trouver une solution adéquate est moins évident.

    D’où l’importance d’encourager les jeunes à se lancer dans cette aventure de reprendre la ferme des parents. Où en donc Monsieur le Ministre - que je prie de bien vouloir m'excuser de reposer cette question dont le contenu me paraît de plus en plus urgent à examiner - pour ce qui concerne la transposition de la PAC en droit régional ? Question que je pose sous l’angle de vue spécifique des aides qu’il faudra apporter aux jeunes qui démarrent dans cette profession. Car, sans jeunes agriculteurs, nous risquerons tôt ou tard de perdre une grande partie de notre indépendance en termes d’approvisionnement en denrées alimentaires.
  • Réponse du 08/11/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Il est bien trop tôt pour envisager une transposition en droit wallon, de textes européens qui ne seront pas adoptés avant plusieurs mois.

    Je suis, depuis le début de mon mandat, particulièrement attentif à ce que les ambitions européennes pour les jeunes agriculteurs ne soient pas revues à la baisse, et si possible, à les tirer vers le haut.

    Dans le cadre du nouveau régime de paiements directs, un paiement additionnel serait prévu pour les jeunes agriculteurs de moins de 40 ans débutant une activité agricole. Ce paiement serait octroyé pour une période maximale de 5 ans. Pour financer ce paiement, les Etats membres pourront utiliser jusqu'à maximum 2% de leur enveloppe annuelle octroyée pour les paiements directs.