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Les associations au bord du gouffre

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 69 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 27/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    On en avait discuté au Parlement wallon. C’était « moins une » pour Pro Velo. En cause, les retards de paiement de la Région. D’autres en souffrent aussi. Pro Vélo n’est cité qu’à titre d’exemple.

    Sans versement rapide, impossible de payer les salaires : telle était la situation fin février. « Le problème n’est pourtant pas réglé sur le fond. Les salaires, c’est 70 à 80 % de notre budget. Il reste maintenant 300 000 euros de subventions, en retard. »

    Mais, de son côté, l’administration wallonne identifie - disait Monsieur le Ministre en répondant à des questions parlementaires - les numéros de comptes « marqués » par un crédit bancaire. Les paiements à effectuer par la Région sur ces comptes sont alors automatiquement orientés vers le service contentieux. Où … on fait ce qu’on peut.

    Bref, les paiements peuvent mettre six mois ou plus avant de se concrétiser. Et donc, les associations doivent emprunter. Mais comme les paiements arrivent tard, les banques hésitent à accorder des crédits.

    Sur base de ce constat, le Crioc, la Fédération Inter-Environnement Wallonie (qui regroupe 150 associations), Nature & Progrès et Énergie Facteur 4 ont rédigé un cahier commun de revendications, transmis au Gouvernement wallon. Ils proposent entre autres de renforcer le service du contentieux en moyens humains, d’imposer des délais de rigueur, de travailler sur base de conventions pluriannuelles et de passer par un décret pour bétonner tout ça sur le long terme. Le Gouvernement wallon semble à l’écoute. On en a également discuté au Parlement wallon.

    Mon souci aujourd’hui est de savoir si la difficulté a pu être résolue ? Les retards de payement ont-ils pu être résorbés ? Les associations qui étaient au bord de la faillite ont-elles toutes reçu leur dû ?

    Le risque qu’une telle difficulté se reproduise est-il banni ?

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous faire un état des lieux en la matière ? Et le plus exhaustif, si possible ?