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L'inquiétante progression des infections résistant aux antimicrobiens

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 96 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 27/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les infections résistant aux médicaments augmentent chaque année et occasionnent un surcoût annuel de 1,5 milliard d’euros. La problématique des antibiotiques quant à elle concerne également l’élevage.

    La commission de l’agriculture du Parlement européen a étudié la problématique des antibiotiques chez les animaux. Elle a voulu attirer l’attention sur les risques d’une consommation trop régulière d’antibiotiques … mais plus spécialement chez les animaux.

    A la fin de la chaîne alimentaire, c’est la santé humaine qui est mise en danger. Les eurodéputés réfléchissent dès lors à un encadrement plus strict des pratiques, notamment dans le secteur de l’élevage.

    Par ailleurs, des résidus d’antibiotiques sont présents dans la nourriture et diminuent les défenses immunitaires.

    Les bactéries devenues résistantes constituent un risque majeur à l’avenir – tant pour la santé humaine que pour la santé animale. De plus en plus de spécialistes en médecine l’annoncent avec un sentiment de grande inquiétude. Quelle est l'analyse de Monsieur le Ministre de la situation actuelle ? Partage-t-il les inquiétudes des spécialistes ? Quel est l’état actuel de la situation ?

    Le problème mérite d’être pris au sérieux à un point tel que notre Région wallonne doit prendre des mesures pro-actives pour limiter la consommation d’antibiotiques par animal. Une campagne de sensibilisation ne s’impose-t-elle pas, voire même une réglementation plus stricte en matière d’usage des antibiotiques ?
  • Réponse du 16/11/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Le sujet de la question ne relève pas des compétences des régions mais est une compétence relevant de l'autorité fédérale.

    Je peux cependant déjà informer que le Conseil des Ministres fédéral a approuvé dernièrement un projet d'arrêté royal déterminant les conditions dans lesquelles certaines tâches relevant de la compétence de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) en matière des gestion et de diffusion de l'information peuvent être confiées à des personnes physiques ou morales de droit public ou de droit privé.