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Le bilan de l'opération "réseau struturant"

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 98 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 27/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La hiérarchisation des dossiers du réseau structurant a été faite sur base des principaux critères retenus que sont les suivants :
    - sécurité (cartographie de ZHR et ZMR) ;
    - qualité du revêtement et de la structure ;
    - qualité des glissières de sécurité, éclairage, marquage au sol ;
    - mobilité ;
    - confort des usagers ;
    - urgence de réinvestir pour éviter des surcoûts.

    L’évaluation du « degré d’urgence » des travaux à réaliser est basée sur une pondération des critères. La sécurité des usagers est ainsi le critère prioritaire qui bénéficie de la plus forte pondération. Monsieur le Ministre nous avait communiqué la liste reprenant la hiérarchie des chantiers.

    C’est sur cette base que les travaux de rénovation profonde du réseau seront planifiés, travaux qui tiendront notamment compte des impératifs temporels suivants :
    - respect des règles des marchés publics (formes et délais) ;
    - mobilité ;
    - absorption des travaux par les entrepreneurs ;
    - conditions météorologiques.

    Pour remettre l’ensemble du réseau structurant en état, 575 chantiers ont été identifiés. L’estimation budgétaire pour réaliser l’ensemble de ces chantiers s’élève à 885 millions euros, TVA comprise. Sur les 885 millions euros nécessaires pour remettre en état le réseau structurant, la Région wallonne en possède donc 639 millions euros, soit 72% du montant total. Au total, ce budget représente 80% des chantiers prioritaires.

    Le moment est venu de faire un bilan intermédiaire, tant du point de vue budgétaire que du point de vue de la gestion des chantiers.

    Combien de ces chantiers ont pu être réalisés depuis le début de l’opération ? Et quel montant a été affecté globalement ?

    L’investissement dans le réseau structurant se fait par emprunt et par la mobilisation de réserves de la SOFICO. Est-il couvert par les recettes promises (vignette ?) ? Quelle est et quelle sera - pour les années prochaines - la proportion de budget que nous devrons sortir du budget classique pour couvrir les remboursements que nous devons à la SOFICO ?
  • Réponse du 16/11/2011
    • de LUTGEN Benoît

    90 chantiers, retenus dans le programme 2011 du Plan Routes actualisé au 17 mai 2011 pour un montant estimé de plus de 160 millions d’euros ont été mis en adjudication au 21 septembre 2011.

    62 chantiers sur 90, d’un montant total de 91,3 millions d’euros sont attribués, en cours d’exécution ou terminés ; citons, parmi les plus importants, les réhabilitations en profondeur de l’ A3 Hognoul-Waremme et échangeur de Loncin, de l’A7 Voie 1 entre St-Ghislain et Mons, de l’A8 Kain-Froyennes plus écrans acoustiques, de l’A11 Viaduc de Bassenge-Boirs, de l’A27 Recht-Malmédy (dans les deux sens), de l’A602 Viaduc des Guillemins, de l’E25 Werbomont-Sprimont (dans les deux sens), de l’E42 à Fernelmont et du Ring R3 de Charleroi et ses bretelles.

    L’ensemble des dossiers, s’ils ne sont pas à ce jour complètement exécutés, se trouvent largement avancés, pour pouvoir être aboutis dès les premiers mois de 2012.

    La première tranche de 30 millions d’euros de l’emprunt à la BEI, dont les paramètres viennent d’être fixés le mercredi 26 octobre 2011, pour un versement prévu le 15 novembre 2011 permettra d’assurer la continuité des règlements financiers.