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La participation aux programmes européens d’échange des étudiants de langue française domiciliés en Flandre mais scolarisés en Communauté française.

  • Session : 2002-2003
  • Année : 2003
  • N° : 15 (2002-2003) 1

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  • Question écrite du 18/03/2003
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à ARENA Marie, Ministre de la Formation

    L'Assemblée des Régions d'Europe a mis en place trois programmes de formation et d'échange pour les Régions d'Europe:

    - Centurio, qui est un programme de formation et d'échange d'expériences entre les Régions d'Europe de l'Ouest et d'Europe centrale et orientale;
    - l'Université d'été, qui se veut un forum d'échange de connaissances et d'expériences dans le domaine du développement régional en Europe;
    - Eurodyssée, qui vise à améliorer les chances des jeunes Européens à intégrer le marché du travail en leur offrant la possibilité d'acquérir une expérience professionnelle à l'étranger.

    La Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale sont les membres belges présents dans ces programmes.

    Dans le cadre de ces programmes, il semblerait que certaines difficultés soient rencontrées par les étudiants francophones installés en Région flamande. En effet, ces derniers, malgré le fait qu'ils aient suivi toute leur scolarité en français dans des établissements de la Communauté française, n'auraient pas accès à ce programme fort intéressant car la Flandre n'a pas adhéré à Eurodyssée, leurs condisciples, domiciliés à Bruxelles ou en Wallonie, disposant, quant à eux, de cette faculté.

    Quelles solutions Monsieur le Ministre préconise-t-il pour aider ces étudiants ? La situation serait-elle différente si cette personne habitait une commune dite “à facilités” ?

    Y a-t-il d'autres programmes d'échange européens où le lieu de résidence en Belgique influence les conditions d'inscription ? Le jeune diplômé doit-il alors changer de domicile de façon fictive juste pour avoir accès au programme souhaité ? Sinon, que doit-il faire ?
  • Réponse du 10/04/2003
    • de ARENA Marie

    Autant je peux être, comme l'honorable Membre, sensible aux difficultés que rencontrent les étudiants francophones résidant en Flandre à s'inscrire dans des programmes européens d'échanges, autant je dois admettre l'incapacité de la Région wallonne à intervenir pour résoudre cette problématique. En effet, celle-ci relève du champ d'intervention de la Communauté française.

    Toutefois, je profite de l'occasion pour informer l'honorable Membre des dispositifs d'échanges mis en place par la Région wallonne. Ainsi, un partenariat a été mis en oeuvre entre la Région wallonne et la Région flamande, visant des stages linguistiques en Flandre ou en Wallonie au VDAB, au Forem ou en entreprises, pour des demandeurs d'emploi, des formateurs et des travailleurs.

    En outre, les bourses d'immersion linguistique à l'étranger octroyées par la Région wallonne via le Forem, s'adressent, en effet, à des demandeurs d'emploi ou des travailleurs résidant en Région wallonne. Pour mémoire, en 2002, le Forem a accordé près de six cents bourses à 1.240 euros.

    Enfin, dans le cadre des bourses Léonardo, le Forem a bénéficié, en 2002, de dix bourses, dans le cadre du volet “mobilité des jeunes travailleurs”, sur les quarante-huit bourses disponibles, et de deux bourses dans le cadre du volet “mobilité des formateurs”. L'honorable Membre comprendra aisément qu'en la matière, il serait très difficile d'octroyer des dérogations pour l'attribution de ces bourses Léonardo.

    Pour ce qui est de la question relative à l'existence d'autres projets européens d'échanges où le lieu de résidence du bénéficiaire potentiel intervient, je l'invite à s'adresser au Commissariat général aux Relations internationales, lequel dispose de toutes les informations utiles en la matière.