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Le fait que les enfants sont également concernés par la pauvreté

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 36 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 28/10/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    « 16 % de la population totale, dont un quart d’enfants, vivent sous le seuil de pauvreté. » Le European Policy Centre (EPC) est une cellule de réflexion européenne établie à Bruxelles. De plus, c’est un problème qui se pose dans tous les pays d’Europe. Pas moins de 79 millions d’Européens, soit 16% de la population totale, vivent sous le seuil de pauvreté. 20% d’entre eux sont des enfants. Les experts sont unanimes : c’est en accordant la priorité à la pauvreté des enfants que l’on pourra briser la spirale de la pauvreté.

    La pauvreté des enfants, est-ce une priorité dans le cadre du droit européen tel que transposable en droit national ou régional ? ».

    En cette Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le thème de la pauvreté a-t-il été une donnée incontournable durant la présidence belge ?

    Quelles ont été les conclusions concrètes en la matière pour ce qui concerne la présidence belge ? Quand et avec quels moyens transposerons-nous lesdites conclusions en droit régional ?
  • Réponse du 30/11/2011
    • de TILLIEUX Eliane

    Pour répondre à la question relative aux conclusions de la Présidence belge de l’Union européenne en matière de pauvreté infantile européenne, la lutte contre la pauvreté infantile était une des priorités de la Présidence belge. Une rencontre interministérielle tenue en septembre 2010 a conclu à la nécessité de mettre la pauvreté infantile en haut de l'agenda européen.

    Les conclusions soulignent également que la lutte contre la pauvreté infantile ne peut pas être déconnectée de la situation des familles : un emploi décent pour les parents, ni du support pour la famille. Il faut une approche multidimensionnelle, basée sur les droits de l'enfant et en lien avec son bien-être, notamment des services accessibles d'accueil d'enfants. La nécessité d’une intervention et d’un soutien précoce (entre 0 et 3 ans) a également été soulignée ainsi que l’attention spécifique aux enfants provenant de minorités ethniques et aux enfants handicapés.

    La conférence insiste également sur la participation des enfants comme condition sine qua none d’une politique efficace.

    Le secrétaire d’Etat à l’intégration sociale et à la lutte contre la pauvreté a dégagé des moyens importants pour les CPAS afin qu’ils puissent développer des actions spécifiques.

    Pour ce qui me concerne, les politiques menées par mon département, à l’exception des espaces-rencontres et des maisons maternelles, ne s’adressent qu’indirectement aux enfants dans la mesure où elles touchent leurs parents.

    Dès lors, pour ce qui concerne la transposition des conclusions en droit, ceci me paraît plutôt relever du niveau communautaire ou fédéral.