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Le bilan de la semaine anti-stress

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 41 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 03/11/2011
    • de ONKELINX Alain
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Pour sa première édition, la semaine anti-stress s’est tenue du lundi 10 au vendredi 14 octobre. Au programme de cette semaine, deux conférences ont été organisées à Namur, les lundi 10 et vendredi 14 octobre, sous le parrainage d’invités belges et québécois.

    Le 12 octobre, la place du Théâtre à Namur a accueilli une flashmob, une séance de rire collectif et un concert de Suarez.

    Madame la Ministre pourrait-elle me dresser un bilan des actions entreprises dans le cadre de cette semaine thématique. Quel était le nombre de participants ? Quels sont les enseignements à tirer des conférences et les éventuels projets envisagés dans le futur?
  • Réponse du 30/11/2011
    • de TILLIEUX Eliane

    Tout d’abord, je me permets de confirmer qu'une évaluation de la semaine antistress est en cours.

    Il s’agit d’une évaluation réalisée en partenariat avec différents acteurs impliqués dans le projet : l'Institut Wallon pour la Santé Mentale, la direction opérationnelle des Pouvoirs Locaux, de l’Action sociale et de la Santé, la société de communication désignée dans le cadre d’un marché public et les collaborateurs de mon cabinet.

    Plusieurs réunions de travail ont eu lieu et d’autres sont d’ailleurs planifiées. Un aspect qualitatif et un aspect quantitatif sont pris en considération.

    A ce stade, je peux déjà communiquer certains éléments en lien direct avec la question.

    Les deux colloques organisés les lundi 10 octobre et vendredi 14 octobre étaient complets (200 personnes le lundi et 150 le vendredi). Nous avons été contraints de refuser quelques inscriptions, compte tenu de la capacité d’accueil des salles.
    La qualité des interventions et leur articulation (certains courriers électroniques spontanés sont parvenus à l'administration notamment) ont été reconnues par bon nombres de participants provenant de secteurs divers.

    En outre, la collaboration qui s’est développée avec des experts québécois disposant d’une expérience de plusieurs années sur cette thématique s’est avérée riche en termes d’échanges de bonnes pratiques et d’apprentissages.

    La mise à disposition, dans cinq grandes gares wallonnes, de "boîte à outils" antistress s'est déroulée dans d'excellentes conditions. Spontanément, le public est allé à la rencontre des personnes chargées de la distribution et les 11.000 unités sont épuisées.

    Des questions régulières des uns et des autres quant à la question du stress et de la santé mentale se sont posées.

    Nous avons reçus de nombreuses demandes de particuliers, d’entreprises, d’écoles pour recevoir plusieurs boîtes à outils, avec, parfois, l’intention de coupler leur distribution à une animation.

    L’après-midi du mercredi 12 octobre a remporté un franc succès. Il s’agissait d’une activité destinée au grand public où séance de rire, flashmob et concert étaient au programme.

    L’objectif qui traversait cette journée n’était autre que de conscientiser la population wallonne à l’importance de prendre soin de sa santé mentale et à lui procurer des outils pour mieux gérer la question du stress. Rappelons que le stress est l’effet négatif sur la santé mentale le plus répandu.

    Plus de 500 personnes étaient constamment présentes à Namur sur le temps de midi. Des associations et des usagers ont aussi participé à l’événement.

    Plus globalement, la communication "à deux niveaux" (professionnels et grand public) constitue un véritable atout, en ce sens qu'elle permet de maximaliser les répercussions de cette initiative.

    Il est évident que certains éléments sont à améliorer, comme par exemple une implication plus grande de certains secteurs.

    La conjugaison des éléments positifs me permet, dès à présent, de confirmer mon souhait de renouveler cette initiative l'an prochain, d’autant que la question de la santé mentale n’a jamais été aussi présente en termes d’enjeux de santé publique.