/

La colonie de moustiques "Aedes japonicus" à Natoye, sa dangerosité, son expansion possible à l'ensemble du territoire wallon et les moyens d'y remédier

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 132 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 10/11/2011
    • de BAYET Hugues
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La presse a dernièrement rappelé la présence sur le territoire wallon, à Natoye, d'une colonie de moustiques de l'espèce « Aedes japonicus ». Cette espèce fort agressive et donc gênante pour la population, pourrait en outre devenir, à terme, la vectrice de différentes maladies.
     
    Selon certains spécialistes, il conviendrait d'éradiquer cette colonie sans plus attendre afin d'empêcher une colonisation de l'ensemble du territoire. Un simple traitement chimique coûtant quelques milliers d'euros pourrait permettre cette éradication.
     
    A une question de mon collègue Edmund Stoffels en mai 2008, Monsieur le Ministre répondait qu'une méthodologie de lutte et de prévention était mise en place. Il semble qu'à l'heure actuelle, les moustiques en question sont toujours bien présents et que le risque d'une prolifération n'est pas exclue comme celle à laquelle on a assisté en Suisse.
     
    Je souhaite que Monsieur le Ministre me fasse part des informations en sa possession concernant ces moustiques et leur dangerosité et m'informe des dispositions éventuellement prises pour éradiquer cette colonie.
  • Réponse du 01/12/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Sur la base des informations dont je dispose, si la population de moustiques asiatiques est toujours présente à Natoye, aucune extension significative de la colonie n’a cependant été relevée.

    Dès lors, en l’absence de menace grave pour la biodiversité, l’éradication des moustiques de Natoye constitue une mesure préventive en matière de santé publique qui ne relève pas de mes compétences. J'invite l'honorable membre à interroger le Ministre fédéral de la Santé publique ainsi qu’au niveau régional les Ministres de l’Environnement et de la Santé.