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Les emplois industriels

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 91 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 14/11/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    2009 : dans le secteur de la métallurgie, 40,8% des emplois sont fournis par de grandes entreprises.

    Ce secteur compte beaucoup d’entreprises (1.246) qui sont pour 98,2% d’entre elles de type PME (soit moins de 200 employés).

    L’industrie pharmaceutique arrive en quatrième position en termes d’emplois avec un total de 11.811 postes, principalement concentrée dans la grande entreprise du secteur (GSK Biological).

    Ce secteur compte en effet relativement peu d’entreprises (37 en tout) mais une proportion importante de celle-ci, soit 8 entreprises, compte plus de 200 employés.

    Voilà une carte d’identité de deux secteurs importants en Région wallonne, rapidement dessinée sous l’angle de vue des emplois.

    Cette carte d’identité suffit pour illustrer que dans les deux secteurs nommés, l’emploi fut créé essentiellement et rapidement dans un nombre restreint d’entreprises de grande taille, tandis que les PME créent l’emploi moins vite, mais probablement de façon plus durable.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il mon analyse ?

    Dans l’hypothèse où il la confirme, quels sont les enseignements qu'il en tire sur le plan de la politique de formation et d’emploi, notamment en termes de dépendance à l’égard de centres de décisions stratégiques qui se trouvent soit en Région wallonne soit à l’extérieur ?
  • Réponse du 26/01/2012
    • de ANTOINE André

    Lorsque l’on évoque les éléments qui favorisent le succès en termes de développement des entreprises et de l’emploi qui y est associé, on y retrouve systématiquement, et particulièrement pour ce qui concerne les grandes entreprises, la présence des centres de décisions stratégiques, mais aussi la présence d’une recherche appliquée performante, permettant de maintenir une activité de pointe, plus difficile à délocaliser.

    Dans le secteur pharmaceutique, et tout particulièrement au niveau des biotechnologies, les 2 éléments sont présents et ont vraisemblablement largement contribué au développement que connaît la Wallonie sur ce créneau.

    Le Forem ne s’y est pas trompé, puisque, au niveau de son offre de formation, il a mis en place depuis quelques années des programmes de formation spécifiques, avec les principaux acteurs du secteur, dont les universités de Liège (projet GIGA), l’ULB (dans le cadre de BioPark à Charleroi) ou encore le pôle de compétitivité BioWin (programme BioPhare).

    Dans le secteur de la métallurgie, on voit bien l’impact d’une délocalisation des centres de décisions. Toutefois, il semble que la présence d’un centre de recherche performant comme celui du Sart-Tilman, à Liège est de nature à maintenir dans la région une série d’activités de « niche » à haute valeur ajoutée.