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Les créations et faillites d'entreprises

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 51 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 14/11/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Malgré la crise économique de 2009, le nombre de sociétés commerciales était en augmentation de plus de 2.000 unités entre 2008 et 2009.

    On note également que les immigrations géographiques (entreprises déjà présentes dans une autre région que la Wallonie et qui s’installent en Wallonie en 2009) restent importantes en 2010 : elles avoisinent les 1.000 unités.

    Le solde de ces mouvements interrégionaux (les immigrations desquelles sont déduites les émigrations géographiques) continue à bénéficier à la Wallonie en 2010 puisqu’il se chiffre à 253 sociétés commerciales.

    En 2010, les désactivations d’entreprises avec ouverture de faillite doivent donc être considérées comme élevées (1.574 sociétés commerciales), résultat imputable en grande partie à la récession économique de 2009.

    Globalement, on peut donc constater que l’esprit d’initiative gagne du terrain en Wallonie. C’est encourageant. Dans le but d’amplifier les aspects forts et de réduire les faiblesses, puis-je demander à Monsieur le Ministre s'il dispose d’une analyse qui permettra d’identifier ce qui différencie la Région wallonne par rapport à d’autres régions concernant l’intérêt des uns à créer une activité économique et des autres à immigrer en Région wallonne pour y créer de l’activité ?

    Si mon information ne me trompe pas, une telle étude comparative existe pour les grandes entreprises. Elle aurait été faite par Ernst & Young. Y a-t-il une étude comparable pour ce qui concerne les PME, les TPE et les indépendants ?

    Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il nous donner l’information ?
  • Réponse du 13/01/2012
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Une étude d’Ernst & Young est réalisée chaque année pour évaluer l’attractivité de la Belgique. Une certaine déclinaison des données nationales en données régionales est effectuée mais pas au niveau de l’identification des points forts ou faibles d’une région du point de vue d’un investisseur ou entrepreneur.

    Les personnes sondées dans le cadre de cette étude annuelle, appelée plus communément le « baromètre de l’Attractivité en Belgique », sont des chefs d’entreprises internationaux pour lesquels un bon équilibre est recherché parmi les entreprises interrogées entre les grandes, moyennes et petites entreprises.

    Même s’il existe des études permettant d’obtenir annuellement un classement des régions les plus attractives comme celles réalisées par The Economist ou le Financial Times, il n’y a actuellement aucune étude qui soit récurrente, poussée et spécifique à l’attractivité de la Wallonie.

    L’étude permettant de rendre une image la plus exhaustive possible de l’état de l’attractivité de la Wallonie reste celle faite chaque année par Ersnt & Young sur l’attractivité belge.

    Selon un sondage d’Ernst & Young publié dans l’étude pour l’année 2011, les facteurs pris en compte par les potentiels investisseurs étrangers sont, outre la diminution de la pression fiscale, le soutien aux PME, le soutien à l’innovation, la promotion de l’esprit d’entreprendre, la stimulation de la recherche et du développement, la rénovation du système d’éducation ou encore encourager les mesures environnementales.