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L'intervention rapide des pompiers

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 71 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 14/11/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    « L’incendie des Fagnes a montré la pauvreté de nos moyens et, en cas d’accident nucléaire, on court à la catastrophe ». Ce sont les commentaires du chef des pompiers faits juste au moment de l’accident nucléaire au Japon. C’est interpellant si on compare l’incendie des Fagnes avec un éventuel accident nucléaire.

    « Nous disposons certes d’autopompes et de citernes pour les feux de forêt mais pas de service héliporté. Aussi devons-nous parfois faire appel à la police fédérale. Il faut faire, de façon urgente, un inventaire des moyens existants et des besoins à couvrir - puis investir là où c’est nécessaire. ». Le destinataire de la demande est bien identifié, c’est le niveau fédéral. Mais vu que les services des pompiers dépendent d’un pouvoir organisateur (les communes) dont Monsieur le Ministre a la charge, relayera-t-il la demande auprès de son collègue fédéral éventuellement dans le cadre d’une conférence interministérielle ?

    « Je suis le commandant des pompiers de Sambreville : savez-vous que j’ai appris par la presse l’incident qui s’est produit voici quelques mois à l’Institut des radioéléments de Fleurus ? Personne n’avait jugé utile de nous prévenir. ». Les pompiers belges ne disposent ni de la formation adaptée, ni des moyens adéquats pour faire face à ce risque. Et la communication entre les gestionnaires des installations et les corps de pompiers est mauvaise, voire nulle. C’est interpellant !

    Comment œuvrer dans le cadre des compétences régionales (tutelle sur les communes) pour améliorer, en concertation avec l’autorité fédérale, la formation et le flux de l’information indispensable en cas d’accident nucléaire ? Cette dimension de la problématique a-t-elle fait l’objet des stress-tests commandés par le niveau fédéral ? Y a-t-il une coordination entre les Régions et le niveau fédéral en ce qui concerne la mise sur pied d’un plan d’intervention en cas d’accident nucléaire ? Dans un tel scénario, personne ne pourra plus se retrancher derrière une répartition de compétences en fonction de laquelle les rôles sont répartis. Il faudra privilégier la concertation et le coopération entre toutes les institutions concernées, et ce, longtemps avant qu’un tel événement ne se produise (ce que personne n’espère).
  • Réponse du 14/12/2011
    • de FURLAN Paul

    La présente question est identique à la question écrite n°607 (2010-2011) portant l’intitulé « les pompiers prêts à l’action » de l'honorable membre.

    Il y a lieu de se référer à la réponse portant la date du 30 septembre 2011.