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Le cadre de référence éolien

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 181 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 14/11/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le Gouvernement wallon détermine les conditions d’implantation des futurs mâts wallons. Le dernier cadre de référence date de 2002. Il est en phase d’actualisation. En effet, le cadre de référence doit permettre de répondre aux objectifs européens en matière d’énergie renouvelable et donc d’assurer une croissance ambitieuse ce celles-ci. Quand le Gouvernement wallon présentera-t-il le fruit de son travail au Parlement wallon ?

    Edora s’est penché sur la question et conclut qu’il sera possible de produire, en 2020, quelque 11 TWh/an sur base d’un mix énergétique renouvelable (en ce compris l’éolien off-shore). La DPR avance une production de 8 TWH/an (avec ou sans l’off-shore ?). Quel va être la quote-part de l’éolien on-shore que le GW prévoit dans ce mix énergétique ? Pourquoi est-ce que jusqu’à présent les ministres concernés tournent autour de la question sans vraiment y répondre ? Qu’y a-t-il à craindre ?

    La fédération Edora, consultée par les autorités compétentes, vient de prendre position, Elle s’oppose à un point important du projet de nouveau cadre de référence éolien pour la Wallonie : la concession. « Trop long, trop fastidieux et sans garantie d’une levée du moratoire de fait, constaté depuis deux ans. De plus, de multiples recours, liés à la procédure d’expropriation notamment sont à craindre », explique Edora. Des recours qui viendraient non seulement des propriétaires de terrains, mais aussi des développeurs éoliens lésés et de la population. Quelle est la réaction du Gouvernement wallon confronté à cette critique ?
  • Réponse du 03/01/2012
    • de HENRY Philippe

    Comme je l’évoquais lors du débat que nous avons eu précédemment, le point de départ de notre réflexion et des choix volontaristes du Gouvernement, est la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95% d’ici 2050 !

    Cet objectif d’ampleur nécessite forcément des actions d’envergure notamment dans le domaine des énergies renouvelables. Dés lors la question de savoir si nous devons développer ou non le potentiel éolien en Wallonie est complètement incongrue.

    D’autant que l’éolien reste, aujourd’hui, l’une des énergies vertes les plus mûres technologiquement, et pour laquelle notre Région présente un potentiel important.

    C’est pourquoi, mon collègue Jean-Marc Nollet et moi-même, avons déposé sur la table du gouvernement un projet novateur et ambitieux. Les discussions ont été approfondies et fructueuses : ce 25 août dernier, le Gouvernement wallon s'est donc accordé sur le développement d’une politique éolienne ambitieuse et volontariste.

    Le Gouvernement s'est fixé un objectif ambitieux de production d'énergie éolienne de 4.500 gigawatts/heure d'ici 2020, ainsi que plusieurs balises cadrant le travail à venir à court, moyen et long termes.

    Pour ce qui est de l’ensemble de la répartition du solde des 8.000 GWh, je renvoie l'honorable membre à mon collègue en charge de l’énergie, Jean-Marc Nollet.

    Il faut savoir que j’ai aussi régulièrement des contacts avec le secteur des énergies renouvelable, y compris EDORA, et que j’ai l’habitude, avant de me lancer dans des projets, de me concerter avec toutes les parties prenantes dans le but de toujours trouver le meilleur équilibre entre les différents enjeux.

    La position d’EDORA est une revendication qu’il faut analyser avec un esprit critique et, surtout, mettre en perspective avec les requêtes des autres acteurs concernés par la production d’énergie renouvelable.