Les espèces mellifères

• Session : 2011-2012
• Année : 2011
• N° : 145 (2011-2012) 1

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• Question écrite du 14/11/2011

  • de STOFFELS Edmund
  • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
  
  Il est primordial de faire du dépérissement des ruchers une priorité pour la recherche menée en collaboration avec les apiculteurs. Prendre des mesures pour lutter contre la diminution des abeilles et des insectes pollinisateurs devient une urgence en termes de biodiversité et de protection des habitats.
  
  Pour maintenir les populations d’abeilles et l’activité apicole - et dans le prolongement de celle-ci l’activité horticole - en Wallonie, l’action doit porter sur plusieurs voies ;
  - augmenter et diversifier les ressources alimentaires (nectar et pollen), limiter le recours aux OGM ;
  - améliorer les pratiques apicoles, réduire l’usage des pesticides ;
  - cibler la recherche scientifique, notamment sur les pratiques sanitaires à privilégier.
  
  L’augmentation des ressources peut se faire de plusieurs manières :
  - création de prairies fleuries riches en espèces mellifères ;
  - mesure agri-environnementales ;
  - augmentation des zones arbustives (exemple : imposition par le code forestier de lisières forestières et bords de cours d’eau sans résineux) ;
  - gestion écologique ;
  - plantation de haies ;
  - etc.
  
  N’est-il donc pas utile de modifier l’arrêté de subvention à la plantation de haies afin d’imposer, dans les haies subventionnées par la Wallonie, un minimum de deux tiers du nombre d’espèces et de deux tiers du nombre de plants parmi les espèces les plus mellifères ?
  
  La question vous a été posée par les milieux intéressés, certes, mais il s’agit d’une question qui – malgré son aspect non spectaculaire – nous intéresse tous.

• Réponse du 21/11/2011

  • de LUTGEN Benoît
  
  En date du 14 juillet 2011, le Gouvernement wallon a adopté un arrêté modifiant l’arrêté du Gouvernement wallon du 20 décembre 2007 relatif à l’octroi de subventions pour la plantation et l’entretien de haies vives, de vergers et d’alignements d’arbres. Il a été publié au Moniteur Belge le 5 août 2011.
  
  Avec cette modification, au moins deux tiers des espèces plantées et deux tiers du nombre de plants doivent être des espèces mellifères pour obtenir la subvention.