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La mobilité individuelle plus douce

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 147 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 14/11/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les propositions en matière de mobilité individuelle douce se multiplient. Ce qui compte, n’est pas un catalogue de bonnes intentions (DPR) mais un bilan de concrétisations.

    Les objectifs qu’on peut lire dans la DPR sont les suivants (sans vouloir être exhaustifs) :
    " - systématiser le covoiturage en développant un véritable réseau et en instaurant un service collectif de covoiturage et des parkings aux abords des autoroutes ;
    - mettre en œuvre les recommandations des derniers Etats généraux de la sécurité routière fédéraux à l’échelle de la Région ;
    - véritable éducation à la mobilité ;
    - diminuer la vitesse ;
    - des glissières de sécurité ;
    - revêtements antidérapants ;
    - augmenter le nombre de radars ;
    - contrôles de vitesse et les contrôles de conduites à risques ;
    - conception et l’exécution des projets de manière coordonnée vis-à-vis de toutes les fonctions de la voirie ;
    - mener à bonne fin un plan de réhabilitation et de remise à niveau des revêtements routiers régionaux et soumis à subsidiation régionale ;
    - phaser ces travaux en respectant strictement un ordre de priorité basé sur l’urgence et l’importance de la voirie ;
    - l’image générale dégagée par le réseau routier ;
    - synergies entre les différents gestionnaires ;
    - objectifs environnementaux et de fluidité ;
    - aménager des traversées d'agglomération et prévoir, dans un nombre limité de cas, des voies de contournement ;
    - un pôle essentiel pour développer des activités de transport et de logistique ;
    - promouvoir l’intermodalité du réseau ;
    - grands corridors de fret ;
    - étudier la possibilité d’instaurer une interdiction de la circulation des poids lourds le dimanche, en concertation au niveau belge voire européen. ".

    Certains de ces objectifs sont en train d’être concrétisés. Je pense aux travaux d’entretien du réseau structurant selon des priorités basées sur l’urgence. D’autres attendent toujours pour être lancés. Je pense par exemple aux objectifs environnementaux et de fluidité.

    A la mi-législature, il me semble que le temps est venu de faire un bilan intermédiaire en la matière et d’identifier ce qui a pu être réalisé ainsi que de se rendre compte de la distance qu’il nous reste encore à parcourir jusqu’à la fin de la présente législature. Puis-je donc inviter Monsieur le Ministre à nous faire part des priorités auxquelles le Gouvernement wallon souhaitera s’attaquer dès 2012 ? Si la question est posée actuellement, c’est aussi parce que dans un contexte budgétaire plutôt particulier, voire même difficile, toutes les promesses inscrites dans la DPR ne pourront certainement pas être tenues. D’où l’intérêt de savoir, ce qui – aux yeux du Gouvernement wallon – est considéré comme prioritaire ...
  • Réponse du 01/12/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Le développement de la mobilité individuelle plus douce dépend majoritairement des compétences des Ministres Philippe Henry, responsable de la mobilité en Wallonie, et Paul Furlan, responsable des voiries communales qui sont les plus souvent sujettes à améliorations dans ce domaine.

    Cependant, en ce qui me concerne, dès le début de ma prise de fonction en tant que Ministre des Travaux publics et de la Sécurité routière, j’ai pris différentes mesures appuyant cette mobilité plus douce : la création de pistes cyclables, le développement du Ravel et de parkings de covoiturage, l’augmentation du nombre de sens uniques limités (SUL) pour les cyclistes, la promotion des « zones de rencontre » via une circulaire, des subventions accordées à des ASBL dont « Pro-vélo » pour le passage du brevet du cycliste dans les écoles, et la mise en place de différents guides diffusés auprès de tous les gestionnaires de voiries notamment sur les aménagements à destination des vélos ou des abords d’écoles, sur la détermination des limites de vitesse, etc.

    Bref, le travail n’a pas manqué et nous continuerons à réaliser de tels efforts durant toute cette législature.