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La consommation de Rilatine par les enfants dans les lieux d'accueil subventionnés par le département de Madame la Ministre

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 56 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 17/11/2011
    • de GADENNE Alfred
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    La Rilatine est ce médicament prescrit aux enfants souffrant de troubles déficitaires de l’attention. Ce médicament a souvent été contesté car de nombreux effets secondaires ont pu être mis en avant : baisse de l’appétit, insomnie, anxiété, irritabilité, maux de ventre ou de tête, etc.

    La Rilatine aurait des effets cancérigènes et dépressifs. Certains ont même avancé l’idée que la Rilatine aurait les mêmes effets que la cocaïne.

    Toute une partie de la communauté médicale émet des doutes sur la légitimité de ce médicament. Et ils ne sont pas les seuls à s’y intéresser. Il existe un questionnement des travailleurs sociaux par rapport à la prescription et la prise de Rilatine.

    Dans les lieux d’accueil subsidiés par le département de Madame la Ministre, des informations concernant la Rilatine sont-elles disponibles pour les travailleurs sociaux ?

    Existe-t-il des formations dans lesquelles la problématique de la prise de Rilatine serait abordée ?

    Existe-t-il un numéro ou un service d’accueil pour les intervenants sociaux qui s’interrogent sur la Rilatine ?

    Dans les milieux sociaux les plus défavorisés ou dans les milieux institutionnels, l’enfant a tendance à être plus turbulent. Cela pourrait être perçu comme de l’hyperactivité et la prescription de Rilatine pourrait être plus fréquente. Madame la Ministre a-t-elle des statistiques à ce sujet ? La Rilatine est-elle plus souvent utilisée dans ces milieux ?
  • Réponse du 08/12/2011
    • de TILLIEUX Eliane

    Je tiens tout d’abord à préciser que la Rilatine n’est pas en vente libre et que dès lors c’est un médicament soumis à prescription et dont les conditions de remboursement sont très strictes.

    Ce volet relève exclusivement de la politique fédérale de la Santé publique.

    La Ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, a organisé le 11 mars 2010, avec des représentants du monde médical et de l’INAMI une table ronde sur la consommation de la Rilatine et d’autres psychotropes en vue de préparer un plan de lutte contre la surconsommation.

    En outre, elle a saisi le Conseil supérieur de la Santé entre autres sur les effets nocifs (risques cardio-vasculaires, cérébraux, développement psycho-moteur), afin de formuler des recommandations en matière de prescription, de suivi à long terme et d’affinage des diagnostics. Cet avis lui a été rendu en date du 6 juillet 2011.