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Délinquance juvénile.

  • Session : 2002-2003
  • Année : 2003
  • N° : 35 (2002-2003) 1

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  • Question écrite du 21/03/2003
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à MICHEL Charles, Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique

    Dans le cadre des mesures de prévention contre le développement de la délinquance juvénile et en fonction de ses compétences, Monsieur le Ministre a-t-il pu prendre ou développer des actions pour lutter préventivement contre ce fléau de notre société dans les communes, dans l'enseignement, dans les sociétés de logement, dans les milieux de la jeunesse, dans les associations subsidiées, dans le secteur culturel, dans les médias de la communication ... ?

    Quels sont les moyens financiers qu'il a dégagés à ce sujet depuis 1999 ?

    Comment réagit-il à l'angoissant problème de la délinquance juvénile ?

  • Réponse du 23/09/2003
    • de MICHEL Charles

    En termes de compétence, il convient de noter que la Région wallonne est compétente pour subventionner les activités locales si elles peuvent se rattacher à une matière attribuée à la Région ou transférée par la Communauté française à la Région wallonne en vertu des lois spéciales de réformes institutionnelles. Les besoins locaux en matière de prévention de la délinquance peuvent se rattacher à la compétence de la Région pour autant qu'ils ne relèvent pas de la protection de la jeunesse ou de la prévention policière.

    En ce qui concerne mes compétences, diverses subventions ont été octroyées aux communes depuis 1999 afin de prévenir la délinquance juvénile. Les plans sociaux intégrés ont permis de mettre en oeuvre des actions dans les domaines relatifs à l'insertion professionnelle, sociale et culturelle des jeunes; la cohabitation et l'intégration harmonieuse des communautés locales; la prévention de la toxicomanie; le traitement des assuétudes ainsi que la prévention de la délinquance et de la petite criminalité. Dans des domaines similaires, les contrats de sécurité et de prévention ont pour objectif de garantir la sécurité des citoyens dans les villes et communes. Dès 2004, une base décrétale est donnée à ces deux dispositifs par le décret relatif à la prévention de proximité dans les villes et communes de Wallonie. Des subventions d'animations sociales de quartiers ont également permis d'engager des animateurs chargés d'encadrer des jeunes dans des quartiers, à susciter la rencontre d'adolescents en rupture avec la famille, le quartier ou la société afin d'enrayer un phénomène d'exclusion qui débute dès l'enfance. Durant les vacances scolaires, l'opération “Eté solidaire, je suis partenaire” permet d'engager des jeunes afin de réaliser des tâches locales, de les impliquer dans la valorisation, l'amélioration et l'embellissement de leur quartier et à développer leur sens de la citoyenneté.

    De 1999 à 2003, un budget annuel global constant de plus de 12 millions d'euros y est consacré. En ce qui concerne plus précisément le programme “Eté solidaire, je suis partenaire”, le budget qui était de 225.000 euros en 1999 est passé à 370.000 euros en 2003.

    De plus, parce que la problématique de la délinquance juvénile n'est pas qu'une question de lutte contre la criminalité, mais également de retissage des liens sociaux et de respect d'autrui, j'ai décidé d'octroyer une subvention à un millier de clubs sportifs de football et de volley-ball qui ont une ou des équipes de jeunes, pour un montant global de 1.841.000 euros s'étalant sur les budgets 2002 et 2003.