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Les éventuelles conditions plus favorables pour le licenciement des travailleurs dans le secteur sidérurgique lors de la fermeture des hauts fourneaux

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 129 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 24/11/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Le Soir du vendredi 14 octobre 2011 reprenait : « Le froid peut-il vivre sans le chaud ? Non, estiment les syndicats qui redoutent une fermeture, à terme, de tous les outils. L'impact serait énorme sur l'emploi, les finances communales et toute la vie socioéconomique liégeoise. 
    Les travailleurs prépensionnables ont déjà été éjectés et il existe une grande proportion de temporaires pour lesquels il suffit de ne pas reconduire le contrat. ».

    10.000 emplois potentiellement perdus – c’est ce qu’annonce le quotidien Le Soir. Les syndicats évoquent le chiffre de 3.000 personnes : les 600 travailleurs sous contrat Arcelor Mittal, le reste étant constitué d'une foule de sous-traitants présents à demeure dans l'entreprise pour des tâches externalisées, soit pour des contrats de maintenance.

    Quel sera le nombre exact d’emplois perdus :
    - par licenciement ;
    - par prépension sans embauche compensatoire ;
    - par fin de contrat (temporaire) ?

    Ne joue-t-on pas le jeu des multinationales en multipliant le nombre de contrats atypiques de travail ? Ecoutons ce que les syndicats disent :

    Selon la CSC : « Il est plus facile pour Mittal de fermer le chaud aujourd'hui qu'hier : le nombre de travailleurs à reclasser dans le froid est plus bas. ».
    D'après la FGTB : « C'est simple, avec Mittal, chaque fois que les outils ont été relancés, on a dû accepter des restructurations. ».

    Les analyses et commentaires sont abondants. Parmi ceux-ci, j’ai retrouvé ceux que je viens de citer. Si c’est vrai qu’après chaque ouverture des hauts fourneaux, il est plus facile de licencier lors d’une nouvelle fermeture, c’est qu’on s’est fait avoir à chaque fois. En relançant l’activité, il y a eu démantèlement social. Monsieur le Ministre confirme-t-il les propos des syndicats ? Comment l’expliquer en détail ? Quel rôle la Région wallonne a-t-elle joué dans ce processus ?
  • Réponse du 26/01/2012
    • de ANTOINE André

    En l’état actuel des choses, je ne suis pas en mesure de donner des précisions sur le nombre d’emplois risquant d’être perdus en cas de restructuration de la sidérurgie liégeoise.

    Par ailleurs, j'invite l'honorable membre à s'adresser à Monsieur Marcourt, Ministre en charge de l’Economie, pour les questions relevant des mécanismes qu’aurait pu mettre en place la Région wallonne dans le cadre de la relance économique de la sidérurgie liégeoise.