/

La propagation des moustiques asiatiques

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 186 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 28/11/2011
    • de EERDEKENS Claude
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La presse, et notamment a RTB à la radio, a fait état qu'une colonie de moustiques avait établi ses quartiers près de Ciney, et plus précisément dans la commune de Natoye.

    Il s'agirait de moustiques extrêmement dangereux qui serait, paraît-il, un vecteur de propagation de l'encéphalite japonaise et du virus du Nil.

    En Suisse, il a été mis au point un programme destiné à contrôler et à freiner la propagation de cet insecte qui a pu s'y acclimater.

    Selon M. Thierry Jance, le Professeur de Maître à l'UCL, les premiers individus ont déjà été identifiés en 2002.

    La commune de Hamois a découvert cette information par voie de presse et s'en est étonnée.

    Il semblerait que ces insectes pourraient se développer et se propager dans toute la province de Namur et ailleurs en Wallonie.

    Selon les experts suisses, leur extension ne sera plus susceptible d'être contrôlée si les lieux de présence de ces insectes ne sont pas traités en vue de les éradiquer dès le début.

    Qu'en est-il exactement et quelles sont les mesures prises par la Région wallonne et le Gouvernement wallon en vue de protéger la population de Wallonie de cet insecte potentiellement très dangereux ?
  • Réponse du 05/12/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Sur la base des informations dont je dispose, si la population de moustiques asiatiques est toujours présente à Natoye, aucune extension significative de la colonie n’a cependant été relevée.

    Dès lors, en l’absence de menace grave pour la biodiversité, l’éradication des moustiques de Natoye constitue une mesure préventive en matière de santé publique qui ne relève pas de mes compétences. Je vous invite à interroger Le Ministre fédéral de la Santé publique ainsi qu’au niveau régional les Ministres de l’Environnement et de la Santé.