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La baisse de 7,1 % du nombre de tués sur les routes

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 187 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 01/12/2011
    • de STOFFELS Edmund
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    « Le total annuel de tués sur les routes en juin 2001 a baissé de 7,1% par rapport au total annuel de juin 2010, ressort-il lundi du dernier baromètre de l'Institut belge pour la sécurité routière (lBSR). Ont ainsi été enregistrés 750 tués sur place en juin 2011, contre 807 (-57) un an plus tôt. "La tendance a long terme reste donc positive, commente l'IBSR, même si depuis le début de l'année, le nombre de tués ne varie pas énormément et ne passe plus sous la barre des 750 tués." Le niveau le plus bas avait en effet été enregistré en décembre 2010, avec 742 tués. » (La Libre Belgique)

    La nouvelle annoncée par la presse est, certes, encourageante mais ne peut pas être de nature à ce que nous nous reposions sur nos lauriers. Même un tué sur place, c’est toujours trop.

    Monsieur le Ministre a-t-il demandé à ses services de faire l’analyse à propos du pourquoi les accidents se sont produits et de mettre en place des solutions qui permettent de réduire le risque d’accident aux endroits (ZHR) où ils se sont produits?

    Quel est l’impact du radar sur la fréquence et la gravité des accidents? Aux endroits où les radars ont été placés, les choses se sont-elles calmées ?

    Monsieur le Ministre compte-t-il mettre en place une coopération spécifique avec les zones de polices actives en matière de sécurisation des infrastructures ? Cela permettrait de récompenser les bons "élèves" tout en encourageant les moins actifs.
  • Réponse du 21/12/2011
    • de DI ANTONIO Carlo

    Chaque nouvelle zone à risque fait l’objet d’une étude des causes des accidents qui s’y concentrent et ce avec le concours des autorités locales concernées. Des aménagements sont ainsi réalisés en conséquence pour sécuriser ces zones à risque.

    Dans certains cas, les aménagements doivent être accompagnés par le placement d’un radar. En 2010, 18 boîtiers ont été installés sur les autoroutes wallonnes pour y recevoir les radars de la Police fédérale de la route. Or, selon le baromètre de l’IBSR, on constate cette même année une diminution de 44% du nombre de tués sur les autoroutes wallonnes. Cela est bien sûr encourageant.

    Le partenariat avec la Police fédérale pourra bientôt être élargi aux zones de police locale désireuses de s’y inscrire.