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Le test pour fluidifier le trafic sur les autoroutes

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 263 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 16/01/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    En Flandre, en heure de pointe, on pourra rouler sur la bande d'arrêt d'urgence.

    « La Région flamande va autoriser pour la première fois l'utilisation de la bande d'arrêt d'urgence d'une autoroute par les usagers lors des heures de pointe, afin de fluidifier davantage le trafic, a annoncé la ministre flamande de la mobilité et des travaux publics, Hilde Crevits. C'est l'autoroute E313 Anvers-Liège qui a été choisie pour cette expérience, entre le ring de la métropole et la localité de Ranst. Grâce à une signalisation "dynamique" adaptée, la bande d'arrêt d'urgence sera ouverte au trafic quittant Anvers à partir de 15h. Cet accroissement de la capacité de l'autoroute doit permettre de réduire les embouteillages lors des heures de pointe. Durant les jours ouvrables, cette bande supplémentaire sera disponible de 15h à 20h. Elle pourrait toutefois l'être plus longtemps en cas de nécessité. Le centre flamand pour la circulation estime que les files peuvent ainsi être réduites d'un quart. L'aménagement de ce tronçon d'autoroute a coûté au total 6,7 millions d'euros. Au prix d'environ 10 euros par heure pour une voiture et de 46 euros pour un camion, les coûts occasionnés par les congestions du trafic seraient de 100 millions d'euros pour la Flandre, 8,1 pour la Wallonie et 49 millions d'euros pour la zone autour de Bruxelles. » (d'après Belga).

    L’expérience nous intéresse également dans la mesure où nous avons aussi des tronçons d’autoroute pour lesquels nous devons éviter les embouteillages et fluidifier le trafic. Monsieur le Ministre a-t-il analysé le modèle mis en place par son homologue flamande ? Est-ce un modèle transposable en Région wallonne pendant les heures de pointes et aux endroits stratégiques tels le ring Liège Nord ?

    Il me semble que l’investissement dans une signalisation dynamique ne doit pas coûter cher, comparé aux avantages que cette technologie nous apportera. Est-il possible d’identifier les tronçons où cette expérience mériterait d’être copiée en Région wallonne et de chiffrer le coût que cela engendrerait ?
  • Réponse du 31/01/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    La Direction générale des routes du SPW ainsi que la SOFICO, sont particulièrement attentifs aux divers projets européens (ce qui comprend bien entendu celui de la Région flamande) utilisant la bande d’arrêt d’urgence de façon ponctuelle et ce afin d’envisager de les transposer en Wallonie. 

    Bien entendu, la densité de la circulation à Anvers n’est pas comparable avec nos grandes villes wallonnes. C’est pourquoi, mon prédécesseur a demandé à la SOFICO une étude sur la faisabilité d’un tel projet en Wallonie. Les conclusions de l’étude fourniront une analyse objective des avantages, inconvénients, coûts tant en investissements en équipements dynamiques qu’en analyse de la structure de la route (en effet, il faut que la bande d’arrêt d’urgence soit structurellement prévue pour y faire rouler un trafic important et lourd).