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Les dangers de la route pour les vies humaines

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 282 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 23/01/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    40 % des victimes de la route sont les usagers faibles (piétons, cyclistes, motocyclistes…) (source : Sécurité : 20 novembre 2009). Ce sont donc les plus vulnérables et souvent les moins bien démunis.

    70 % des décès dus aux accidents de la route surviennent dans des pays à faibles revenus, dénonce l’Organisation mondiale de la santé. Mais nos régions ne sont pas exemptes de cette problématique.

    Les causes qui tuent le plus : l’alcool, le non port de la ceinture à l’arrière et les excès de vitesse. Mais c’est aussi les aménagements insuffisants de passages pour piétons, les pistes cyclables non respectées par les automobilistes (qui s’en servent comme parking), le non-port des casques par les cyclistes…

    On est devant un dilemme. D’un côté, on prône d’aller à pied chez le boulanger, à l’école, aux activités de loisirs. D’un autre côté, les parents éprouvent de véritables angoisses pour la santé de leurs enfants. Les seniors – notamment ceux qui sont plus lents à pied – en prennent dans un monde où la vitesse dicte le ton. Les mamans avec bébé dans une poussette, lorsque le trottoir n’est pas conçu pour elle. ….

    Il me semble qu’il faut passer à un screening systématique de notre réseau et pas seulement établir une liste des zones à haut ou à moyen risque qui reprend les endroits où, de façon spectaculaire, des accidents se sont produits. Tant que le chemin vers l’école n’est pas sécurisé, les parents amèneront leurs gosses en voiture. Et c’est bien compréhensible, même si ce comportement contribue à renforcer encore et encore le sentiment d’insécurité. Ou alors on accélère le troisième réseau des voiries lentes (sentiers, pistes cyclables, itinéraires à pied, Ravel utilitaire…).

    Parmi tous les facteurs qui contribuent à stimuler chez le citoyen un sentiment d’insécurité, c’est celui de la route qui figure en tête de la liste. Alors, pourquoi ne pas passer des conventions avec les zones de police locale afin de procéder à un screening systématique du réseau routier sous l’angle de la sécurité routière ?
  • Réponse du 09/02/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce screening que l'honorable membre mentionne est prévu par le Décret « sécurité routière » du 22 décembre 2010 qui instaure une inspection de sécurité routière systématisée. Un arrêté du Gouvernement wallon du 12 janvier 2012 a confirmé l’exercice de cette inspection sur tout le réseau routier régional.

    Une Convention de partenariat « sécurité routière » passée avec la Police fédérale de la route et les zones de police locale, prévoit que la police doit signaler aux différentes Directions territoriales des Routes toute situation qu’elle estime potentiellement dangereuses pour les motards.